Une adjointe aux abonnés absents ?

Alors que la ville doit faire face à un mécontentement de la part des parents et des professeurs qui dénoncent le manque de concertation concernant la décision unilatérale de la ville de maintenir la semaine de 4,5 jours, voilà une autre affaire qui risque de voir augmenter le nombre des mécontents vénissians puisque on apprend par le biais du site internet de M. Girard (divers droite) conseiller municipal et Métropolitain, que l’adjointe à la petite enfance, a ignoré les courriers d’une mère de famille vénissiane.

Cela concerne une petite fille âgée de 3 ans souffrant d’un retard global et qui a besoin d’une place en crèche, et comme le précise l’avis de l’expert du Centre d’Action Médico-Sociale Précoce qui juge nécessaire une sociabilisations progressive en crèche et le fait que la loi permet d’accueillir les enfants différents en crèche jusqu’a 6 ans, et c’est pour cette raison que cet enfant n’a pas été inscrite en maternelle.

Après avoir contacté tous les services qui se renvoient la balle, la mère de famille se sent désemparée et a décidé de rompre l’anonymat, en contactant Mme Danielle Gicquel, adjointe (Personnalité socialiste) à la petite enfance et à la santé publique.

Le 21 décembre 2017, Mme Grisard dépose une demande de rendez-vous auprès du secrétariat des élus. Pas de réponse. Un mois plus tard, le 15 décembre 2017, la demande est renouvelée auprès de Mme Gicquel.

Sans les recevoir, l’adjointe se contente de joindre par téléphone la famille, pour annoncer que leur fille à trois ans et qu’elle doit intégrer l’école, et que la crèche n’est pas équipée. L’adjointe semble ne pas trop connaître le dossier, puisque la jeune enfant n’a pas besoin d’équipement spécifique, d’autant plus que Mme Gicquel ne semble pas être informée de la loi sur l’accueil en crèche des enfants en difficultés. 

Décidée à parler à visage découvert, cette maman s’est adressée à tous les élus de la ville en déclarant :

Nous ne savons plus vers qui nous tourner !

Selon l’article de M. Girard, les parents parle même de « mépris » :

Avec les élus de mon  Groupe, j’ai rencontré cette famille et je peux témoigner que ces parents sont à bout, qu’ils vivent très mal cette situation inextricable et inexplicable. En plus de leur détresse de parents ne trouvant pas de solution pour leur enfant, ils sont profondément bouleversés et blessés par ce qu’ils nomment du « mépris ».

Le conseiller municipal et métropolitain va même jusqu’à déclarer qu’en tant que père de famille, et élu, il serait prêt à reconnaître publiquement de l’action positive de Michèle Picard, si les choses changent rapidement pour tous les parents en situation de détresse.

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