Idir Boumertit : vice-président du groupe d’amitié France-Algérie

Ah, Idir Boumertit, ce nom qui résonne désormais dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale. Nommé vice-président du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée Nationale, ce député de la 14ᵉ circonscription du Rhône, issu des rangs de La France insoumise, semble avoir adopté une approche pour le moins… discrète sur les propos de M Retailleau. 

En effet, alors que les relations entre la France et l’Algérie traversent une zone de turbulences, notamment après les déclarations enflammées du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, accusant l’Algérie de chercher à « humilier la France » notre député et vice-président a choisi de s’exprimer avec une parcimonie exemplaire. Son activité sur les réseaux sociaux est à l’image de son engagement sur les relations franco algérienne semble minimaliste. Un post sur Facebook pour dénoncer les propos du ministre, suivi d’un autre pour annoncer sa propre nomination. Entre les deux, le néant sur cette affaire. Aucun communiqué de presse officiel, aucune intervention dans les médias !!!

Certains pourraient y voir une stratégie de communication innovante, privilégiant le silence comme arme diplomatique. D’autres y verront peut-être une absence de position claire sur des sujets brûlants. Quoi qu’il en soit, Idir Boumertit semble peut-être incarner une nouvelle forme de leadership : celui qui sait se taire quand tout le monde parle.

Espérons que cette discrétion ne soit pas le reflet d’une indifférence, mais plutôt d’une réflexion profonde sur la meilleure manière de renforcer les liens entre la France et l’Algérie. Après tout, le silence est d’or, dit-on.

I. Rôle et objectifs des groupes agréés

Les groupes d’amitié et les groupes d’études à vocation internationale (GEVI) visent à renforcer les liens entre les parlementaires français et leurs homologues étrangers. Leur rôle principal est de :

  • Faciliter les relations bilatérales en offrant une dimension parlementaire aux échanges diplomatiques.
  • Permettre aux députés de mieux comprendre les enjeux politiques, économiques et sociaux des pays concernés.
  • Contribuer à la coopération interparlementaire et à l’organisation d’événements internationaux (colloques, réceptions).
  • Servir de relais aux actions internationales de l’Assemblée nationale.

II. Moyens à disposition

Les groupes agréés disposent de :

  • Un secrétaire administratif, fonctionnaire de l’Assemblée nationale, qui organise les activités du groupe.
  • Un budget annuel alloué pour financer les missions et réceptions autorisées par le Bureau de l’Assemblée.
  • Des moyens logistiques (salles de réunion, services de reprographie, etc.).

III. Règles d’agrément

L’agrément d’un groupe d’amitié repose sur trois critères :

  1. L’existence d’un parlement dans le pays concerné.
  2. L’existence de relations diplomatiques avec la France.
  3. L’appartenance du pays à l’ONU (avec certaines exceptions, comme le Québec).

Les GEVI sont créés pour les pays ne remplissant pas tous ces critères mais étant souverains et internationalement reconnus.

IV. Reconstitution des groupes après une législature

  • Au début de chaque législature, la liste des groupes est mise à jour et les présidences sont réparties entre les groupes politiques.
  • Les députés peuvent adhérer à plusieurs groupes, sans limitation.
  • Chaque groupe tient une réunion constitutive pour désigner son bureau (président, vice-présidents, secrétaires parlementaires).

V. Activités et fonctionnement des groupes agréés

  1. Missions et réceptions

    • Un échange (mission + réception) est autorisé par groupe et par législature (exceptions pour les pays voisins).
    • Participation limitée (6 députés pour l’Europe, 5 hors Europe, 4 pour les destinations lointaines).
    • Les frais de déplacement sont pris en charge par le parlement d’origine, et l’accueil par le parlement hôte.
    • Les missions et réceptions doivent être approuvées par l’Assemblée nationale et planifiées selon l’alternance des échanges.
    • Un rapport est publié après chaque mission.
  2. Entretiens et contacts avec des personnalités étrangères

    • Auditions d’ambassadeurs, diplomates, experts et acteurs économiques pour enrichir la connaissance des députés.
  3. Participation à la coopération interparlementaire

    • Contribution aux formations et échanges avec d’autres parlements.
  4. Coopération décentralisée

    • Soutien aux jumelages entre collectivités françaises et étrangères.

Source → Groupes d’amitié parlementaire

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