Un profond sentiment de tristesse et de colère traverse la commune de Vénissieux, après la mort brutale de Kilyan, un adolescent de 16 ans, fauché alors qu’il se trouvait sur un trottoir. Le drame s’est produit dimanche 13 juillet, dans l’après-midi, sur l’avenue Marcel Cachin à hauteur de l’arrêt de tramway Herriot/Cagne. Une collision violente impliquant probablement une voiture et une moto a conduit à la mort du jeune en trottinette, victime collatérale d’un enchaînement tragique.
Selon différentes sources des médias locaux, les premiers éléments recueillis, concernerait une voiture occupée par deux jeunes femmes qui aurait franchi un feu rouge à vive allure avant de percuter une moto. Le choc, d’une extrême violence, a projeté le motard sur le trottoir, percutant Kilyan de plein fouet. Malgré les efforts des secours, l’adolescent est décédé sur place. Le motard, quant à lui, reste dans un état critique, plongé dans le coma. Le motard, âgé de 44 ans et domicilié à Vénissieux, grièvement blessé a été transporté à l’hôpital, puis finalement placé en garde à vue dimanche soir après que les tests ont révélé qu’il conduisait avec un taux d’alcoolémie au delà de norme légale. L’homme, qui affirme ne pas se souvenir des faits mais reconnaît avoir bu, est désormais poursuivi pour homicide involontaire avec circonstances aggravantes.
Au lendemain de cette tragédie, la famille de Kilyan a décidé de prendre la parole sur les réseaux sociaux pour partager un message bouleversant dans lequel on ressent de la douleur, et de l’indignation, afin de lancer un appel fort : celui de ne pas oublier Kilyan. Les habitants sont invités à venir déposer des fleurs, des bougies ou des mots sur le passage piéton où l’accident a eu lieu. Ce lieu doit devenir un symbole de mémoire. « Que cette ville n’oublie pas qu’un innocent a perdu la vie ici ».
Mais la peine de la famille est aggravée par un autre fait choquant : alors que leur fils gisait au sol, deux individus auraient, semble t-il profité de la situation pour lui voler son téléphone portable. Un acte qualifié de « honteux » par de nombreux habitants, qui dénoncent l’indifférence et la cruauté de certains face à la souffrance humaine.
L’enquête est en cours pour identifier les deux femmes à bord de la voiture, qui ont pris la fuite après la collision. La police poursuit ses recherches activement. Dans le quartier des Minguettes, la douleur est palpable. Les habitants, choqués, expriment leur soutien à la famille de Kilyan et réclament que justice soit faite au plus vite.
Ce drame rappelle, une fois encore, les dangers de la vitesse et des comportements irresponsables au volant. Mais il soulève aussi un besoin profond de solidarité, de respect des victimes, et de reconnaissance pour ceux qui partent trop tôt. Pour son père, une chose est claire : « Le nom de Kilyan ne doit pas être oublié. »
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