Chaufferie et épisode de pollution

Il s’en passe des choses au Conseil de la Métropole qui a eu lieu lundi 12 décembre 2016. On a entendu certains conseillers Métropolitains lire leur déclaration sur l’épisode de pollution de ces derniers jours concernant la qualité de l’air et bien évidemment de la fameuse torchère de Feyzin qui a craché des flammes et sa fumée pendant plusieurs jours.

Total nous a dit qu’il n’y avait pas d’inquiétude à avoir et Thierry Philip, vice président à la Métropole a déclaré

À priori il n’y a pas eu d’élévation du taux de particules dû à la torchère autour de la raffinerie (source Le Progrès).

Heu, j’aime bien le mot  » à priori » ?

On a appris par le biais de l’élu communiste vénissian,  Pierre Alain Millet, que sur une décision préfectorale, lors du pic de pollution, que la chaufferie chaufferie des Minguettes a dû arrêter ses chaudières à bois depuis vendredi dernier pour uniquement utiliser la chaudière à gaz. Tiens donc, la chaufferie et ville n’ont pas fait de communiqué, on aurait aimé savoir ?

Mais pour l’élu communiste :

la situation est ubuesque alors que la raffinerie de Feyzin était autorisée à activer sa torchère. 

C’est suite à un incident que la raffinerie a dû évacuer le gaz en le brûlant et dont les flammes de la torchère étaient visible par de nombreux lyonnais et cette fumée qui parcouru l’agglomération lyonnaise.

Mais pour l’élu communiste :

le catastrophisme n’est pas de mise même si les inquiétudes sont legitimes ».

Mais bon, selon un chercheur du CNRS il paraît que :

La qualité de l’air est meilleure aujourd’hui qu’il y a 20 ans

Pour nous simple citoyen lambda, tout ceci ne sont que de belles phrases mais on subit toujours toutes sortes de pollution et pas uniquement celle de l’air.

 

1 Commentaire

  1. Le chercheur du CNRS a raison, la qualité de l’air ne cesse de s’améliorer.
    Si toutes ces mesures vexatoires (circulation alternée, limitations de vitesse, etc.) sont prises, c’est parce qu’on abaisse sans cesse les seuils de pollution. Avec les valeurs d’il y a 20 ans, rien de tout cela n’aurait été déclenché.

    Prenons le cas de la circulation automobile (loin, selon moi, de représenter la majorité de la pollution de l’air, mais c’est un cas d’école). Le problème qui se pose aujourd’hui est celui de la pollution par les nox (oxyde d’azote), des gaz toxiques qui flinguent les poumons.
    La cause : des lois qui exigent de diminuer toujours plus les rejets de CO² (dont le rôle dans le réchauff… refroidiss… changement climatique n’est toujours pas clairement établi, pas plus que le changement climatique anthropique du reste). Mais, la nature étant têtue, on ne peut diminuer le CO² qu’en altérant la combustion de l’essence, ce qui produit… plus de nox !
    Résumé : pour nous prémunir d’un danger imaginaire, nous avons créé un danger bien réel et nous refusons de revenir en arrière. Je laisse le soin à chacun de désigner les responsables dans cette affaire.

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