
Le post publié par l’adjoint au logement, en question représente une critique contre l’article publié par Le Progrès concernant une rencontre publique à Vénissieux, le 6 février dernier. L’élu communiste semble non seulement dénoncer une prétendue partialité de l’article, mais aussi critiquer sa manière de manipuler les faits en omettant des informations cruciales issues de la consultation citoyenne.
L’élu semble particulièrement agacé par le fait que l’article ne mentionne pas les résultats précis de la consultation, notamment les 7437 Vénissians qui ont participé précisant que l’article se contente d’évoquer un chiffre mystérieux concernant l’augmentation de la sécurité à Vénissieux, à savoir « 84,5 % des personnes interrogées disent vouloir augmenter la sécurité ». Cette statistique est pointée du doigt, et il s’interrogeant sur la véracité de ce chiffre, n’ayant pas été clairement sourcé. Il souligne que le conditionnel utilisé par le journaliste (« ça ne semble pas être le cas ») semble être une tentative pour se protéger d’un éventuel reproche de manipulation. Cependant, là où le journaliste aurait pu davantage creuser, l’élu met en lumière une lacune majeure dans le reportage : aucune mention des priorités exprimées par les habitants, dont les trois principales préoccupations étaient pourtant très claires.
Ce qui apparaît le plus clairement dans sa critique est le reproche d’un manque d’objectivité. L’élu accuse la journaliste de se contenter de relater les propos des figures de l’État et de l’exécutif – le préfet, le procureur et le maire – sans se soucier de présenter les véritables préoccupations des citoyens de Vénissieux. Ces derniers, selon lui, sont clairement exprimées par la consultation, mais ont été volontairement ignorées par le journaliste. Une mention qui semble importante la majorité actuelle : 75% des participants se déclarent personnellement en sécurité. Ce type de nuance n’est pas rapporté, ce qui, pour l’élu, déforme les résultats.
Pour les vénissians que nous avons croisé, en leur indiquant les chiffres de l’enquête concernant le sentiment de sécurité, certains ont failli s’étouffer de rire.
Mais l’élu communiste n’hésite pas à dénoncer une approche journalistique orientée, où les faits sont sélectionnés et présentés pour appuyer une ligne idéologique qu’il qualifie de droite, dans un contexte où la sécurité est le principal sujet de débat. Il pointe également une certaine ironie dans le fait que ce même article, censé informer, évoque seulement deux critiques parmi un public de 600 personnes présentes à la réunion publique, ce qui soulève la question de la représentativité des voix entendues. Mais y avait il vraiment 600 personnes ou 300 ?
Ce n’est pas la première que certains élus communistes mettent en doute les articles de la presse, LyonMag n’est pas non plus épargné puisque que certains les qualifient carrément d’extrême droite.
L’adjoint communiste met en avant que les Vénissians ne se contentent pas de réclamer plus de policiers et de mesures sécuritaires, mais qu’ils se préoccupent également de moyens plus préventifs, tels que des éducateurs. Ce détail, selon lui, n’a pas été relayé par les médias, ce qui traduit à ses yeux une volonté de minimiser l’importance des initiatives sociales.
L’élu communiste dresse un portrait critique de Le Progrès, qu’il accuse de déformer les faits pour soutenir une ligne idéologique qui ne reflète pas la réalité des préoccupations citoyennes. À travers son post, il dénonce un traitement médiatique qui selon lui ne sert ni l’information, ni le pluralisme, mais plutôt des intérêts politiques. Une chose est claire : pour lui, la vérité des Vénissians ne semble venir que de la majorité communiste de Vénissieux, tandis que les autres critiquent seraient sans fondements et ne reflètent pas les résultats de l’enquête. Les journalistes apprécieront certainement le point de vue de l’élu communiste 🙂
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