Avec ces fortes chaleurs, le street pooling (piscine de rue) a tendance a refaire son apparition dans plusieurs quartiers du département et ce phénomène a tendance à s’étendre en France.
Apparu en 2015 en France, ce genre de pratique a fait son apparition à New York, en 1896. Et, à l’époque, il s’agissait même d’une initiative officielle et légale. Selon un article du site Challenges
En juillet 2015, 500 bornes et poteaux incendies ont été ouverts, un triste record qui a généré des pertes en eau estimées à 250.000 mètres cubes ce qui a coûté 1.5 million d’euros aux collectivités. 250.000 mètres cubes d’eau c’est le tiers de la production journalière du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (Source Challenges)
Dans l’agglomération lyonnaise, les Street Pooling, se sont multipliés, et les services concernés se sont inquiétés de ce phénomène grandissant pendant les fortes chaleurs. On a même vu l’apparition de piscine de rues, dans certains quartiers.
Selone Le Progrès
Cet été, les pompiers ont dû intervenir plus de deux cents fois dans le département pour des “piscines de rue” créées à l’aide des bouches à incendie qu’utilisent les secours.
Les pompiers s’inquiètent aussi de ce phénomène :
« Le temps que l’on passe à fermer une bouche, on ne le passe pas à sauver des vies ».
Mais comment mettre fin à tout cela, pour la Métropole, tout semble si facile puisque la décision a été prise de couper l’eau près de certaines bouches à incendie sensibles. Selon Franck Galland, spécialiste des problématiques de résilience urbaine et Directeur Général d’(ES)²
il faut d’une part pénaliser et interdire, et d’autre part instaurer des mesures de substitution. Lorsqu’un poteau d’incendie est ouvert, cela s’assimile à du vol d’eau…des arrêtés municipaux doivent être publiés pour interdire les vols d’eau durant les périodes de canicule (Challenges)
Il propose aussi la gratuité des piscines lors des fortes chaleurs, quoiqu’il en soit il faudra bien réfléchir sérieusement afin de trouver des solutions.
Soyez le premier à commenter