Agression d’une infirmière à Vénissieux : l’agresseur condamné à un an ferme

Le verdict est tombé ce mardi 22 juillet au tribunal correctionnel de Lyon : l’auteur d’une violente agression sur une infirmière libérale à Vénissieux, a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme assorti d’un maintien en détention, et un an sous sursis probatoire pour une durée de deux ans.

Les faits remontent au 17 mai dernier. Ce jour-là, une professionnelle de santé intervenait pour une visite à domicile dans la tour 8 de l’avenue Vladimir-Komarov. À sa sortie, elle s’est retrouvée face à un homme bloquant l’entrée de l’immeuble. Après des insultes, l’individu l’a suivie jusqu’au parking avant de la passer à tabac : coups de poing, de pied, cheveux tirés… Une violence extrême, interrompue seulement par l’intervention du fils d’une patiente, lui aussi frappé à son tour.

Interpellé plus tard dans un état d’agitation extrême – nécessitant l’usage du taser par les forces de l’ordre – il a expliqué avoir consommé du protoxyde d’azote, de l’alcool et des médicaments pendant la nuit précédente. Déjà très connu des services de justice avec 19 mentions à son casier, il a reconnu les faits durant sa garde à vue.

Cette agression, révélée en mai par LyonMag, avait profondément choqué le monde médical, soulignant une fois de plus les dangers auxquels sont exposés les soignants dans certains territoires. Le parquet avait requis 30 mois d’emprisonnement, dont 24 mois ferme. Le tribunal a finalement opté pour une peine légèrement en deçà des réquisitions, avec une année de détention immédiate et un suivi judiciaire renforcé à sa sortie.

Un jugement qui, s’il ne répare pas les blessures physiques et psychologiques de la victime, envoie un signal face à la montée des violences contre les professionnels de santé.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.