17 octobre 2017, la ville de Vénissieux et le Collectif Devoir de mémoire et réconciliation rendaient hommage aux nombreux Algériens tués à Paris lors de manifestations. pacifiques du 17 octobre 1961.
Pour cette année la ville avait fait les choses en grand, puisque il y a eu, pose d’une grande affiche sur le mur de l’Hôtel de ville, mais aussi des drapeaux près de la stèle située dans le parc Dupic.
Et pourtant, malgré toute cette communication, le public n’était pas au rendez-vous. A ma grande surprise je constate que les vénissians n’ont pas répondu à l’appel du Collectif Devoir de mémoire et réconciliation et de la ville de Vénissieux pour assister à cet hommage.
Dans son discours, Mme Picard, maire communiste de Vénissieux a parlé de massacres, de tueries mais n’a pas employé le termes de crimes, car pourrait-on dire que ce qu’il s’est passé ce 17 octobre 2017 est un « crime d’Etat ».
Sur ces photos on peut voir qu’un grand nombre d’élus étaient présents, mais où sont passés les algériens et les vénissians. Je constate aussi qu’à ce jour il n’y a eu aucun article dans le journal Expressions, et Le Progrès concernant cette commémoration. Ouf, mercredi 18 octobre 2018 à 17heures, Expressions a mis en ligne un article sur cette commémoration, bon il ne parle pas de la faible participation !!!
Cher Aristide, ce sera sans doute notre seul point d’accord : Michèle Picard fait des discours beaucoup beaucoup beaucoup trop longs !
Cher « Visiteur », merci du compliment mais j’en serai bien incapable, d’écrire les discours du maire ! Cela dit, si le faisait, ils seraient moins longs…
C est fort dommage car le devoir de mémoire est nécesaire pour ne jamais oubliez ce dont l homme est capable. « Celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre. » Karl Marx
Je ne suis pas certain que les commémorations, d’une manière générale, attirent encore grand monde…
ce qu’il y a de bien avec Aristide, c’est que c’est sans doute le seul contributeur à lire le blog de michèle picard et à nous indiquer les liens. De là à penser qu’il écrit aussi ses articles…
Je le trouve bien le discours du maire, qu’on peut lire ici (http://www.michelepicard.fr/commemoration-de-la-journee-du-17-octobre-1961-2/). Il y a un passage qui explique peut-être l’absence d’Algériens et d’enfants d’Algériens à la cérémonie.
L’absence de transmission aux générations suivantes vient peut-être de la peur, de la honte, du besoin de passer à autre chose, et aussi de l’oubli et de la censure imposés des deux côtés de la Méditerranée pour des raisons différentes. Mais c’est quand même triste, ce peu de participation au devoir de mémoire.