
C’est reparti pour un tour. Des élus de différents groupe de l’opposition municipale, et fidèle à leur réputation de l’inorganisation annoncent la création d’un nouveau groupe : « Unis pour Vénissieux ». Comprenez : on a décidé de faire équipe, cette fois pour de bon (promis, juré).
Derrière cette nouvelle équipe aux accents de campagne électorale recyclée, on retrouve un casting de droite : Aurélien Arnould, Cyril Santander de Vénissieux en mieux, Alexandre Dallery, Maurice Iacovella de Vénissieux pluriel, ainsi que Marie Danielle Bruyère et Lionel Pillet de Avenir pour Vénissieux . Soit un joli patchwork de visions politiques qui, jusqu’ici, ne brillaient pas franchement par leur sens de l’unité ni par leur opposition.
A la tête de cette équipe, une présidente pour rassembler les pièces du puzzle. Et qui pour diriger ce joyeux mélange ? Marie Danielle Bruyère, investie d’une mission digne de « Mission Impossible » : faire parler d’une seule voix six élus qui, jusqu’à hier encore, peinaient à se mettre d’accord. Dans un élan de lyrisme, ce groupe annonce créer le lien avec les habitants sur des valeurs communes. À ce stade, même les électeurs les plus indulgents pourraient avoir besoin d’un décodeur.
Car ne nous y trompons pas : derrière les effets d’annonce, c’est surtout une tentative de redonner un semblant de cohésion à une opposition souvent divisée, voire invisible à un an des élections municipales de 2026. Reste à voir si ce nouveau groupe résistera à la première vraie tempête, ou s’il rejoindra la longue liste des alliances de circonstance qui s’effilochent dès qu’un micro est tendu.
Mais bon, à Vénissieux, on commence à être habitué aux regroupements éclair. C’est presque devenu une tradition locale.
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