Alors que plusieurs articles le concernant ont été publiés sur le journal Expressions, Guy Créquie, a décidé d’adresser une lettre de protestation à Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux; ainsi qu’aux élus de la ville. Selon son communiqué, c’est en prenant connaissance d’un article sur « Expressions les nouvelles de Vénissieux », qu’il découvre, que la ville et l’espace Pandora ont organisé le 20 mai la journée du livre avec invitation d’auteurs et d’éditeurs.
Cet écrivain installé depuis 1971 à Vénissieux, et auteur de plusieurs livres, n’a pas été convié à cette manifestation littéraire, d’où son incompréhension et son mécontentement. Pourtant, malgré ces soutiens, selon lui, « prestigieux », une question se pose : qu’en est-il de l’engagement local envers cet auteur ? En 2020, Madame le Maire Michèle PICARD a préfacé l’un de ses livres intitulé « Avec la pandémie de la Covid-19, et après« . Une telle préface pourrait être interprétée comme une marque de soutien et d’intérêt sincère de la part de la mairesse. Cependant, cette apparente reconnaissance contrastait avec la réalité vécue par l’auteur.
Certes, lorsque son livre a été présenté à la médiathèque de Vénissieux, seuls deux participants étaient présents, et aucun élu n’était là pour soutenir l’événement. Pour l’auteur, ce résultat n’a pas été une surprise, car depuis 1971, il n’a jamais été associé à une manifestation culturelle dans sa propre ville, malgré la reconnaissance qu’il a reçue en tant que citoyen vénissian en 2004. Cette situation est d’autant plus déconcertante qu’il est selon son communiqué, connu internationalement comme un citoyen du monde, mais reste méconnu dans sa propre communauté.
En tant que dirigeant syndical et politique dans le Rhône pendant 16 ans, cet auteur qui déclare avoir servi fidèlement les organisations auxquelles il appartenait, même au prix de sanctions et de discriminations professionnelles n’a jamais été invité à participer à des conférences, des expositions ou des congrès organisés par ces mêmes organisations qui accueillent pourtant des auteurs. Les raisons de ce traitement injuste ne lui ont jamais été expliquées, et il se sent non respecté en tant qu’auteur.
A l’approche de ses 80 ans, cet auteur n’attend plus rien. Cependant, il estime nécessaire d’exprimer sa désapprobation et son incompréhension face à ces comportements de représentants d’une ville qui se présente comme une ville de paix, mais qui ignore l’un de ses habitants, qui est pourtant l’un des plus investis pour la paix, une reconnaissance reconnue internationalement.
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