Il y a quelques jours on apprenait que le service des urgences de l’hôpital Les Portes Du Sud sera fermé à partir du 06 mars 2023 de 22h à 6 heures du matin. La direction de la clinique a annoncé son intention de rouvrir les urgences dans six mois uniquement après avoir embauché six médecins et cinq infirmiers pour combler le personnel manquant. Cependant, cette annonce a suscité des préoccupations de la part de la section du Parti communiste français (PCF) de Vénissieux, qui a exprimé ses doutes quant à la possibilité que l’Agence régionale de santé (ARS) accorde les moyens nécessaires pour rouvrir les urgences.
Selon la section du PCF de Vénissieux, la fermeture des urgences est le résultat de politiques qui privilégient la rentabilité et le profit plutôt que l’accessibilité des soins pour tous. Elle estime que la santé doit être considérée comme une question de mobilisation collective, et non simplement comme une entreprise commerciale.
« Mais pourquoi l’Agence Régionale de Santé qui ferment les lits par centaines depuis des années lui donnerait les moyens de rouvrir dans 6 mois ? » (PCF)
Les partisans communistes des sections de Vénissieux, Saint-Fons et Feyzin considèrent que la santé est une question de justice sociale et que l’accès aux soins doit être garanti pour tous. Ils ont souligné que la mobilisation a été l’élément clé pour la construction de la clinique des Portes du Sud, et ils ont proposé d’utiliser cette même approche pour obtenir la réouverture rapide des urgences.
« la santé a toujours été une bataille. C’est par la mobilisation que nous avons gagné la construction de la clinique des portes du sud. C’est par la mobilisation que nous proposons d’obtenir rapidement la réouverture des urgences de nuit » (PCF)
Comme à leur habitude, les communistes font appel à une mobilisation des habitants, ainsi qu’à tous ceux qui se soucient de l’accessibilité des soins pour tous, afin d’obtenir les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de soins de la population et la section communiste a appelé à une mobilisation collective pour atteindre cet objectif, tout en indiquant leur volonté de travailler avec d’autres groupes et organisations pour faire pression sur les autorités sanitaires et les décideurs politiques pour obtenir les changements nécessaires.
En résumé, pour les partisans communistes des sections de Vénissieux, Saint-Fons et Feyzin, la santé est une question de mobilisation collective et de justice sociale, et l’accessibilité des soins pour tous doit être une priorité absolue. Ils continueront à mobiliser la communauté locale et à travailler avec d’autres groupes et organisations pour obtenir les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de soins de la population.
« C’est par la mobilisation que nous proposons d’obtenir rapidement la réouverture des urgences de nuit. Mobilisation envers la direction du groupement hospitalier, mais surtout auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) pour qu’elle accorde les moyens nécessaires à cet hôpital de proximité de répondre aux besoins de soins d’une population déjà confrontée à de nombreuses difficultés. Nous voulons dans les jours et semaines à venir réunir tous ceux qui veulent construire cette mobilisation. » (PCF)
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