Y a t-il un lien entre Givors et Vénissieux, en fait pas grand chose hormis que ces deux villes sont gérées par des maires communistes, Martial Passi pour Givors et Michèle Picard pour Vénissieux. Lors des élections municipales partielles de 2015, suite à l’annulation de celles de 2014, Martial Passi avait apporté son soutien à Michèle Picard, qui a été élue.
Mais depuis quelques temps le maire de Givors fait la une des médias locaux, et le vendredi 16 juin 2017, Martial Passi comparaissait devant le tribunal correctionnel de Lyon en compagnie de sa soeur Muriel Goux pour les chefs d’accusation de prise illégal d’intérêt et recel.
Selon l’article de Rue89Lyon
Il ne s’agit pas là de la première affaire pour l’édile givordin qui traîne déjà plusieurs casseroles.
Martial Passi n’est pas uniquement de Givors, il occupe aussi les postes suivants :
- Vice-président du Grand Lyon en charge des déplacements
- Vice-président de l’Association des Maires de France (AMF)
- Président délégué du Syndicat Mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise (Sytral)
- Et à été ancien conseiller général de 1998 à 2015.
Mais pourquoi le maire et sa soeur ont comparu devant le tribunal correctionnel de Lyon, selon l’article du site en ligne Rue89Lyon
Il comparaissait vendredi 16 juin avec sa soeur, Muriel Goux, devant le tribunal correctionnel de Lyon pour des faits susceptibles de constituer des délits de prise illégale d’intérêts pour le premier et de recel de prise illégale d’intérêts pour la seconde.
Pour le secrétaire fédéral du PCF, Raphaël Debu qui a été contacté par Rue89Lyon, le parti maintient son soutien au maire communiste de Givors, et que ceci « ressemble à un règlement de compte politique ». Mais que si le tribunal le condamnait, le parti se réunira
« Vu comme les choses se sont déroulées, cela ressemble à un règlement de compte politique. L’arsenal juridique peut devenir un outil pour certains. [… ] Si le tribunal juge qu’il est coupable, nous nous réunirons pour en discuter. »
Mais pour le savoir il faudra attendre que la justice rende son verdict dont la date est prévue pour le 06 juillet 2017.
Les peines requis par le procureur :
- 8 mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité à l’encontre de Martial Passi
- 5 mois de prison avec sursis, 8000 euros d’amende ainsi que cinq ans d’interdiction d’exercice de la fonction publique à l’encontre de sa soeur.
Lire l’intégralité de l’article de Rue89Lyon → Martial Passi, le maire PCF qui « fait comme à Givors »
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