Le quartier des Minguettes, à Vénissieux, près de Lyon, a été bouleversé ce dimanche 15 juin 2025 par un événement tragique. Un homme de 41 ans s’est jeté dans le vide depuis le troisième étage de son immeuble, tenant dans ses bras son fils de 10 ans. Un acte désespéré qui a coûté la vie au père et laissé l’enfant grièvement blessé.
Un geste dramatique aux causes encore floues
Le drame s’est produit en pleine journée, sous les yeux impuissants du fils aîné, âgé de 13 ans, également présent dans l’appartement au moment des faits. L’homme est décédé des suites de la chute, tandis que le jeune garçon, gravement blessé, a été immédiatement pris en charge par les secours et transporté à l’hôpital en état d’urgence absolue. Selon les dernières informations communiquées par les différents organes de presse, et ce mardi 17 juin par la police nationale à BFM, l’état de santé de l’enfant s’est stabilisé et son pronostic vital n’est plus engagé.
Un contexte familial et psychologique complexe
L’enquête ouverte par les autorités a permis de révéler certains éléments du contexte dans lequel s’inscrit ce geste dramatique. Le père de famille, qui partageait la garde de ses deux enfants avec la mère, souffrirait de troubles psychiatriques, évoquant notamment des épisodes paranoïaques ayant conduit à des suivis médicaux dans le passé. Ce lourd passif psychologique pourrait avoir joué un rôle central dans le passage à l’acte.
Une enquête pour tentative de meurtre par ascendant
Face à la gravité des faits, l’enquête a été requalifiée en tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans par ascendant. Les investigations se poursuivent afin d’éclaircir les circonstances précises de ce drame familial. Les enquêteurs cherchent à comprendre l’état psychique du père au moment des faits, ainsi que les éventuels signes précurseurs de son acte.
Une communauté sous le choc
Au lendemain de cet événement, l’émotion est vive dans le quartier des Minguettes, où les habitants tentent de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire. Les services sociaux, en lien avec les autorités judiciaires, sont mobilisés pour accompagner la famille, et notamment le frère aîné du jeune garçon, profondément affecté.
Ce drame soulève de nombreuses questions sur la prise en charge des troubles psychiatriques et les dispositifs de protection de l’enfance en contexte de fragilité psychologique parentale.
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