Selon l’élu de droite de l’oppostion, Christophe Girard, l’absentéisme municipal représenterait un coût de 3.9 millions d’euros pour la collectivité. Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes de 2013 avait déjà pointé le taux d’absentéisme. Selon l’article de M. Girard → Absentéisme municipal : un coût pour la collectivité de 3,9 millions d’euros
Ce taux était alors de près du double de la moyenne nationale pour les collectivités
Et La chambre régionale avait dénombré un total de quelques 52 jours de travail ainsi chômés, soit un coût pour la collectivité de 3,9 millions d’euros.
Sans être sorti de l’ENA on peut comprendre qu’un taux d’absentéisme représente forcément un coût non négligeable pour la collectivité et les finances de la ville. Mais il n’y a pas uniquement le coût financier mais certainement moral pour certains agents de la ville. Car il est clair qu’on ne se met pas forcément, malade, ou absent, et qu’il y a des causes. Alors on se demande pourquoi ce taux est si élevé à Vénissieux. Et M. Girard a son point de vue puisqu’il précise que la souffrance au travail est présente parmi les fonctionnaires de la ville
Un absentéisme élevé à ce point est un révélateur direct de la déficience du management et de son corollaire : la souffrance au travail.
La ville a récemment recruté un psychologue du travail et toujours selon l’élu de droite ce recrutement ne pourra pas améliorer fondamentalement la situation :
ce psychologue ne pourra que traiter les effets et non la cause principale qui, selon toute vraisemblance, relève de vos méthodes en tant qu’élus.
Il est vrai qu’aucun chiffre n’a été donné sur le taux d’absentéisme pour l’année 2016, peut-être que Jean Maurice Gautin adjoint aux Ressources humaines, pourrait nous donner quelques chiffres pour savoir si la situation s’est améliorer.
Et qu’en est-il des recettes de fonctionnement, car Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, ne cesse de nous parler des baisses des dotations de l’Etat. Pour M. Girard la lecture des chiffres est tout à fait différente puisque :
Depuis 2011 les recettes réelles de fonctionnement progressent constamment et l’année 2016 aura encore vue une augmentation de 0,77%. Et une fois retraitée la Dotation Politique Ville, la progression des recettes réelles de fonctionnement atteint 1,8%, dans la continuité des +7% réalisés de 2011 à 2015.
L’autre façon d’avoir des recettes, ce sont les impôts, et oui, faut bien en payer, et selon M. Girard nous sommes les vaches à lait
les impôts et taxes, progressent encore cette année de 5,6%. Cette augmentation des impôts et taxes qui pèse toujours plus lourdement sur les Vénissians véritables vaches à lait est le résultat conjugué de la revalorisation des valeurs locatives décidée par l’Etat et l’augmentation des taux d’imposition de 5% que vous avez-vous-même décidé.
Ne parlons pas de la suppression de la taxe d’habitation par le Président Macron, puisque celle-ci a été repoussé, et franchement je doute qu’elle soit mise en oeuvre
Lire l’intégralité de l’article → Absentéisme municipal : un coût pour la collectivité de 3,9 millions d’euros
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