Il est intéressant à l’occasion de cette journée, de voir quels sont les posts ou commentaires publiés sur les réseaux sociaux. En tant que maire de Vénissieux, et vice-présidente à la Métropole en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes/hommes, Mme Picard, a réagi sur son compte twitter en déclarant « La lutte contre les violences faites aux femmes est l’affaire de tous, des habitants aux élus locaux, de la police à la justice, des associations à l’État. Un combat »
#journeeinternationale #nonauxviolencesfaitesauxfemmes #25NOVEMBRE La #lutte contre les violences faites aux #femmes est l’affaire de tous, des habitants aux élus locaux, de la police à la justice, des associations à l’État. Un combat
permanent pour les #droitsdesfemmes pic.twitter.com/pztuz6Pwv1— Michèle Picard (@MichelePicardVx) November 25, 2022
On ne peut être que d’accord avec le tweet de l’élue communiste et c’est tout à son honneur de mettre en évidence les violences à l’encontre des femmes.
Mais sortons la boite à souvenir. En 2018, M. Thierry Vignaud (MRC) adjoint de la majorité a été condamné à six mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve de deux ans, 3 000 euros d’indemnisation pour les employés du bar et les fonctionnaires de police, mais aussi une obligation de se soigner suite à une violente altercation dans un bar du 8e arrondissement avec une serveuse du bar, survenu au mois de mai 2018.
Suite à cette condamnation, il avait adressé sa démission à Michèle Picard, mais cette dernière avait refusé la décision prétextant un temps de réflexion. La maire communiste avait précisé dans les pages du Progrès avoir été touchée par les excuses de son adjoint et souhaite donc laisser une chance à ce père de famille.
Au mois de juin 2018, Michèle Picard (PCF) avait aussi déclaré être « contre la double peine », propos qu’elle a réitéré quand la question lui a été posée par le journaliste du Progrès concernant l’élu :
« Il reste adjoint pour l’instant, il n’a pas démérité par rapport à sa délégation. La justice est passée, je suis contre la double pleine. Il serait tellement facile de tirer sur ce père de famille comme certains n’ont pas manqué de le faire. J’ai opté pour un traitement humain. Ce n’est pas du laxisme. Conserver ses responsabilités d’adjoint peut l’aider à guérir. Mais il n’y aura pas de seconde chance »
L’élu d’opposition Farid BenMoussa, n’a pas, lui non plus oublié cette journée du 25 novembre et a aussi publié un post sur sa page FaceBook pour précisé que la maire communiste a gardé, malgré cette condamnation, un élu à son poste :
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