Municipales 2026 à Vénissieux : une campagne qui s’annonce disputée

La vie politique vénissiane entre doucement dans le rythme des municipales de 2026. Pour l’instant, seuls deux candidats se sont officiellement déclarés : la maire sortante Michèle Picard (PCF), en poste depuis 2009, et Pascal Dureau, médecin, qui conduira la liste « Vénissieux plurielle ».

Michèle Picard, qui a annoncé sa candidature devant ses soutiens le 20 septembre dernier, brigue un quatrième mandat. Fidèle à son ancrage communiste, elle s’appuie sur un bilan marqué par ses engagements en matière de santé, d’éducation, de solidarité et d’environnement. Elle insiste sur la nécessité d’une union large des forces progressistes afin de contrer la droite et l’extrême droite. Mais cette unité reste fragile : ni les Écologistes, ni les Insoumis n’ont pour l’instant manifesté leur soutien.

L’absence de position claire d’Idir Boumertit, député LFI de la circonscription, entretient le flou. À ce jour, il n’a donné aucune indication concernant une éventuelle candidature issue des rangs insoumis. Ce silence illustre les tensions persistantes entre le PCF local et la France insoumise, déjà perceptibles lors des précédentes échéances électorales.

De son côté, Pascal Dureau mise sur une dynamique alternative avec « Vénissieux plurielle ». Son objectif : rassembler au-delà des clivages traditionnels pour incarner une autre voie politique dans la ville.

À sept mois du scrutin, le paysage politique vénissian reste donc incertain. La campagne s’annonce animée, entre une maire communiste solidement installée, une liste émergente et la possible entrée en jeu des Insoumis, dont la stratégie demeure à ce jour inconnue. Une chose est sûre : l’union ou la division des forces de gauche sera déterminante pour l’issue du scrutin de 2026.

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