Accusations et mise au point : la droite vénissiane sous tension

Une vidéo publiée sur TikTok par Quentin Taieb, candidat de l’UDR, a relancé une controverse sur les municipales de 2020. Selon lui, Pascal Dureau, aujourd’hui tête de liste de Vénissieux Plurielle, aurait maintenu en 2020 sur sa liste « Vénissieux Demain » un candidat ayant eu des liens avec un parti antisioniste dissous, malgré un communiqué de la LICRA dénonçant cette association. Cette décision aurait, selon certains, fragilisé l’union de la droite et du centre et contribué à la réélection de la maire sortante communiste, Michèle Picard.

Pascal Dureau a répondu par communiqué. Il explique n’avoir pas été informé du passé du candidat en 2019 et rappelle que les listes avaient déjà été déposées lorsque la LICRA a exprimé ses réserves, rendant tout retrait impossible légalement. Il précise avoir tenté de contacter la LICRA pour clarifier la situation et souligne qu’il n’a plus de lien avec cette personne, qui ne réside plus à Vénissieux.

Le candidat affirme n’avoir jamais tenu de propos racistes ou antisémites et rappelle que sa liste rassemble diverses convictions et confessions, dans le respect de la laïcité. Il évoque également son histoire familiale, ses grands-parents ayant été reconnus « Justes parmi les Nations » pour avoir protégé des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

La polémique relance le débat sur les divisions passées au sein de la droite locale, alors que les élections municipales de 2026 approchent.

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