Ben chat alors, que se passe t-il dans les Conseils Citoyens de ces deux communes si proches, et qui ont un point commun, c’est de ne plus en avoir. Pour être plus précis, à Saint-Fons, il a été dissous par Nathalie Frier, maire de cette ville et à Vénissieux, la ténacité d’un vénissian a réussi à le faire annuler.
L’objectif de ces Conseils Citoyens étant de permettre aux habitants d’avoir un espace de propositions et d’initiative, et chaque conseil est constitué de deux collèges, celui des habitants qui représenter au moins 50% de l’effectif, et un autre constitué de représentants associatifs, et acteurs locaux (entreprises …) sur la base du volontariat.
Mais alors que s’est-il passé à St-Fons pour que le maire décide de dissoudre le conseil citoyen qui n’a duré que de 2015 à fin 2017. (Lire l’article du Progrès → Pourquoi le conseil citoyen a disparu du paysage depuis neuf mois)
Selon Nathalie Frier, cette dissolution serait dû à une poignée de militants associatifs qui aurait plombé la démarche et que ce noyau était proche de l’opposition. A la différence de Vénissieux où le collège habitant était plutôt du côté de la majorité.
A Vénissieux la situation est tout à fait différente, puisque c’est le tribunal qui a tranché en annulant le Conseil Citoyen, jugeant que six personnes parmi les vingt du « Collège habitant » n’habitaient pas dans l’un de ses quartiers prioritaires et que les membres de ce collège devaient être tirés au sort parmi les résidents des quartiers prioritaires. Partant de ce constat, le juge a décidé d’annuler l’arrêté du Préfet et lui demande de composer un nouveau « Collège Habitant du Conseil Citoyen » dans les conditions prévues par la loi.
Sans l’oeil avisé de M. Farid BenMoussa, le conseil citoyen vénissian aurait continué à exister tel quel, mais il a constaté que les membres du « Collège habitant » était selon lui trop proche de la municipalité, et à donc décider de saisir le tribunal administratif.
Ce qui est surprenant, c’est le silence de Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, et de M. Idir Boumertit (PG), adjoint au Grand Projet de Ville, qui tous deux étaient satisfait de ce Conseil Citoyen. On ne retrouve, non plus aucun article sur cette affaire dans le journal Expressions, largement subventionné par la ville de Vénissieux, alors qu’à l’époque plusieurs articles étaient publiés sur la création du Conseil Citoyen.
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