Insécurité : où est le maire ?

Vénissieux a connu ses derniers jours des actes de violence envers les sapeurs pompiers, les policiers et tout récemment un chauffeur de bus. Ce qui amena à un droit de retrait et aucun C12 ne montait sur le plateau des Minguettes. 

Et la situation ne semble pas se calmer puisque lundi 30 octobre 2017 le tram T4 s’arrêtait au niveau de l’Hôtel de ville, suite au caillassage d’une rame et ceci à partir de 21h30 obligeant les usagers à continuer leur chemin à pied.

Le 26 octobre 2017, le syndicat de policiers Alliance, a révélé sur leur page FaceBook photo à l’appui, la découverte de cocktails Molotov prêts à l’emploi.

Donc, comme l’ont constaté les habitants du quartier, les problèmes de sécurité persistent et ont atteint un niveau supérieur. 

Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, s’est exprimée sur les colonnes du journal Le Progrès, mais face à cette grave situation, à ce jour aucun communiqué sur son site internet, et quant au journal Expressions, subventionné par la ville de Vénissieux, à ce jour, ces faits n’ont pas été relaté sur leur site, par contre les derniers articles parus sur leur site sont :

• Le conseil de la santé mental – 31 octobre 
• Des ruches sur le toit de la mairie – 31 octobre
• Handball : les Vénissians en 32e de finale de la coupe de France ! 30 octobre
• De la culture tsigane – 30 octobre

Mais rien sur les derniers événements. Pourtant, les journalistes possèdent bien une carte de presse, comme l’avait précisé, Mme le maire, et à ce titre, ils doivent relater ces graves événements. Mais bon, chacun est libre de sa ligne rédactionnelle.

Sur le plan politique, M. Girard, s’est exprimé via un communiqué de presse, et le groupe des élus socialistes et républicains ont fait de même en publiant sur leur page FaceBook, leur position face cette insécurité et demande au ouveau préfet Bouillon qu’il débloque les moyens nécessaires pour rétablir l’ordre à Vénissieux.

Dans ce communiqué, le groupe des élus socialistes et républicains, reprend l’historique des problèmes rencontrés sur la commune

• Janvier 2017 : panne générale du réseau de chaleur encore géré par la mairie ; des milliers de vénissians sans chauffage ni eau chaude. Silence du côté de la mairie.
• Février 2017 : émeutes aux Minguettes à la suite d’un clip de rap, pas de réaction de Madame le maire.
• été 2017 : vague d’incendie de voitures à Vénissieux, silence assourdissant de Michèle Picard
• Octobre 2017 : agression d’un chauffeur de bus, guet-apens sur des pompiers, caillassage de voitures de police

Tout en précisant que « la maire de Vénissieux ne s’est toujours pas déplacée ». Et là on se demande où est le maire ?. La première magistrate, devrait dans ces moments difficiles pour les forces de sécurité et les chauffeurs de bus, mais aussi les habitants, aller à leur rencontre pour leur apporter un soutien non par écrit, mais aussi physiquement. Pour le groupe des élus socialistes et républicains c’est le « signe de mépris pour ceux qui habitent à Vénissieux »

un maire ne peut pas tout. Mais comment comprendre cette inaction totale de la part de celle qui se revendique comme la première magistrate de la ville ? Comment ne pas voir un profond signe de mépris pour tous ceux qui habitent à Vénissieux et qui sont les premières victimes de cette inaction ?

On ne peut pas nier, que Mme le maire, se déplace rarement pour aller à la rencontre des habitants sauf en période des Assemblées Générales de quartier et des visites de territoires qui ont lieu entre mi-octobre et début novembre. Il serait temps que notre maire prenne conscience du mal-être d’un certain nombre d’habitants et qu’il serait logique d’aller à leur rencontre et non pas attendre que ceux-ci se déplacent dans ces assemblées générales qui n’attirent pas vraiment grand monde par rapport au nombre d’habitants de la commune.

Lire l’article du Progrès → Vénissieux : un tramway caillassé et des cocktails Molotov découverts aux Minguettes