La lettre de la SACOVIV : on se moque des locataires

De temps en temps la SACOVIV envoie à ces locataire une lettre afin de donner des informations ou des directives prisent par le bailleur. Dans un premier temps, pourquoi envoyé cette lettre par courrier postal, qui a certainement un coût, le bailleur qui est très près de ses sous, devrait envisager de faire passer cette lettre par les gardiens comme ils le font pour les quittances de loyer. Alors que nous dit ce petit bulletin, on a droit à un éditorial de Mme Ebersviller, présidente de la SACO, qui comme à son habitude critique les décisions gouvernementales. Regardons de plus près le contenu, on y trouve des infos concernant le recrutement de deux personnes que l’on appelle des chargés de clientèle qui peuvent plus ou moins prendre en charge nos problèmes et le suivi des demandes. Mais un article a attiré mon attention, c’est celui sur « la chasse aux cafards, blattes et punaises de lit », on peut y lire que « le bailleur prend en charge le traitement et l »élimination de ces insectes dans les parties communes (vide-ordures, cage d’escaliers, gaines thermiques … et que ceux-ci sont réalisés autant que nécessaire et très régulièrement ». Mais d’après cette lettre, « tout ce qui concerne les occupants des logements, les locataires doivent les maintenir propres et prendre toutes précautions en vue d’éviter le développement des insectes ou vermines, en clair le locataire doit traiter son appartement à ses frais. Le bailleur ne peut être tenu pour responsable de la présence des nuisibles dans le logement », alors là, la Sacoviv fait fort, cela voudrait-il dire qu’il n’y aura plus de désinsectisations dans les appartements ?, la Sacoviv doit savoir que pour les blattes et cafards, ce n’est pas tellement une question de propreté, de plus ces nuisibles viennent avant tout de l’extérieur donc des parties communes, pour les punaises de lit, on dirait que c’est la faute des locataires. Je me souviens d’une réunion ou les représentants de la Saco avait pris l’engagement de prendre en charge une partie des frais concernant ces punaises de lit. Je tiens à rappeler que même dans les beaux quartiers de New York il y a des punaises de lit, donc cette histoire de propreté ne tient pas la route. Sérieusement, c’est ce foutre de la gueule du monde.

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