En proie à une situation complexe, le couple de propriétaires de ce camion à pizza situé sur l’avenue Charles de Gaulle à Parilly-Vénissieux fait face à des défis majeurs. Depuis quelques semaines, la métropole de Lyon leur a retiré le droit de travailler, ce qui a entraîné une réaction de résistance de leur part pour maintenir leur activité. (voir le reportage vidéo de → BFM Lyon)
Le camion à pizza, qui a été mis en place en 2019, a été un projet ambitieux pour ce couple. Leur emplacement, lié par une convention d’occupation du domaine public, a été leur base opérationnelle pendant quatre ans. Cependant, à la fin de cet été, la convention a atteint son terme mettant ainsi fin à leur relation avec la métropole. Les propriétaires espéraient un renouvellement, mais contre toute attente, cela ne s’est pas concrétisé.
Cette situation a laissé le couple dans une situation difficile, ayant deux enfants à charge ainsi que des prêts en cours. Le chiffre d’affaires annuel de 200 000 euros était un pilier crucial pour leur stabilité financière. Avec un investissement initial de 25 000 euros pour se lancer, en plus d’un loyer annuel de 2 000 euros pour leur emplacement, l’annonce de l’arrêt de leur activité les a pris au dépourvu.
La décision de la métropole de ne permettre que la vente de crêpes et de gaufres à cet emplacement a pris le couple par surprise. Le pizzaiolo, évidemment, ne peut pas changer de profession du jour au lendemain. Depuis le 30 juin, ils ont continué à travailler sans autorisation, cherchant des solutions pour poursuivre leur activité.
D’un autre côté, la métropole justifie sa décision en affirmant que recentrer cette activité au sein du parc répondrait aux besoins des promeneurs et des usagers. Cependant, cette approche a mis le couple dans une position difficile, les privant de leur source de revenus et les empêchant de maintenir leur entreprise en vie.
Leur espoir réside maintenant dans la possibilité de trouver un terrain d’entente avec la ville de Vénissieux. Il est peut-être envisagé qu’un déplacement de quelques mètres sur un terrain municipal pourrait offrir une solution viable. Malheureusement, le Progrès a tenté de joindre la ville de Vénissieux qui n’a pas encore répondu favorablement à leur demande d’information, laissant le couple dans une situation d’incertitude.
En fin de compte, l’histoire de ce couple de pizzaiolos reflète les défis auxquels de nombreux petits entrepreneurs peuvent être confrontés lorsqu’ils dépendent d’accords pour leur activité. Le couple continue de rechercher des solutions et d’espérer que la ville de Vénissieux prendra en compte leur situation, offrant ainsi une lueur d’espoir pour l’avenir de leur entreprise.
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