La politique de démolition des communistes : un sacrifice de logements au nom de la route

Depuis quelques semaines, un processus est en cours au Couloud, avec le démarrage de la démolition des bâtiments des allées 19 et 21. Ce projet, porté par le bailleur local, vise à créer une voie de désenclavement du quartier. Cependant, on peut quand même penser que derrière la façade des bonnes intentions urbanistiques, se cache une réalité déconcertante : la destruction de 30 logements et de garages au nom d’un soi disant désenclavement du quartier.

Le début de l’année a marqué le lancement de la démolition par grignotage des allées citées ci-dessus, utilisant un engin imposant et la projection de vapeur d’eau pour limiter les poussières. Malgré ces précautions, les conséquences de la destruction de ces logements ne peuvent être négligées.

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Détruire des logements dans un contexte de pénurie est une décision qui doit être soigneusement réfléchie. Les besoins en logements sont criants, et sacrifier 30 unités au nom d’une voie de désenclavement suscite des interrogations légitimes.

Certes, les défenseurs du projet arguent que la transformation urbaine est indispensable pour créer un quartier plus ouvert et agréable à vivre. Ils évoquent la sécurisation des espaces extérieurs et la maîtrise de la place de la voiture. Cependant, la question se pose : est-ce que la démolition de logements de ce quartier est la seule solution pour parvenir à une transformation urbaine réussie ?

La rénovation des logements du Couloud, est maintenant achevée avec certes, une amélioration du confort thermique mais ces travaux ont subi les critiques des locataires, et une hausse de 10% de leur loyer. Reste à voir si les résidents partagent cet enthousiasme, alors que leurs voisins voient leur domicile détruit pour une route.

Le projet de requalification des espaces extérieurs sera présenté aux locataires prochainement, mais des points de discussion subsistent avec la métropole sur la voirie et la collecte. Malgré ces incertitudes, l’objectif des communistes est de transformer le quartier dans les deux ans. Reste à savoir si cette transformation justifiera le sacrifice de logements dans une période où chaque unité compte.

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