LBK & Co : lettre aux maires des communes

Après la lettre de Michèle Picard, au ministre Gérard Darmanin, c’est au tour du groupe des élus socialistes et républicains, composé de M. Benkhélifa, M. Dureau et Mme Anne-Cécile Grosléas, d’adresser une lettre aux maires des communes adhérentes au  Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes (SITIV). Donc Après l’affaire du McDo, des ventes de véhicules de la ville, les trois élus de l’opposition ont décidé d’annoncer qu’il allait saisir le contrôle de légalité de la Préfecture concernant le rapport n° 13 du conseil municipal du 05 février 2018 :

Nous avons saisi le contrôle de légalité de la Préfecture afin qu’il puisse porter une attention particulière à cette délibération.

Effectivement lors du conseil municipal du 05 février 2018, il était porté à la connaissance des élus le rapport n°13 pour la mise à disposition d’un agent technique au Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes (SITIV). Selon les élus du groupe PS, il s’agit d’un ingénieur informatique :

Cette délibération prévoit que la mise à disposition de cet ingénieur informatique sera faite à titre gracieux, le SITIV étant dispensé du remboursement des salaires, primes et charges sociales de l’agent.

La question de la légalité se pose donc pour le groupe des élus socialistes et républicains. Pourtant il me semble que l’année dernière la même disposition avait été proposée et votée, et ceci dans les mêmes conditions, et il ne me semble pas avoir entendu nos élus de l’opposition s’en plaindre plus que çà, et surtout aucun courrier n’avait été envoyé à la préfecture pour vérifier la légalité de cette délibération. Nos élus PS et Mme Groléas pourraient peut-être nous donner quelques explications.

Mais le PS, selon leur courrier, a toujours considéré que le Sitiv créé en 1972, n’avait plus de raison d’être aujourd’hui partant du principe et un des argument est

A l’heure d’Internet, du Cloud des applications pour Smartphone, l’existence d’un tel syndicat dans sa configuration actuelle ne se justifie plus

D’autres raisons sont argumentées dans le courrier des élus de l’opposition de gauche, que vous pourrez consulter sur leur lettre.

M. Millet (PCF) adjoint au logement et vice président du Sitiv a, dès le lendemain du conseil municipal du 05 février décidé de publier un article sous le titre « Relents pestilentiels de populisme, de gauche et de droite ! » pour dénoncer les propos de M. Dureauu ainsi que ceux de M. Girard (Divers droite) qui selon l’élu communiste, l’opposant de droite ce serait lancé dans « une de ses diatribes hystériques ».

Toujours selon M. Millet,

la présidente du Sitiv mais aussi adjointe à la ville de Vénissieux n’est effectivement pas informaticienne, elle a présidé le SITIV avec une grande intelligence politique en créant progressivement les conditions de relations de travail normales avec les élus des villes de droite, et après le choc de 2016 et le refus du compte administratif, et au final la décision de la cour des comptes validant les comptes du SITIV.

M. Millet peut dire et écrire ce qu’il veut, c’est son droit mais l’opposition a aussi son mot à dire ainsi que les vénissians. Quoiqu’il en soit, à titre personnel je ne comprends pas cette délibération de mise à disposition d’un agent alors que le SITIV perçoit de l’argent public des villes dont elle a la gestion informatique.

Lettre du groupe des élus socialistes et républicains → lettre aux maires communes SITIV

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