Plusieurs articles ont été publiés dans la presse concernant le protoxyde d’azote, utilisé par les jeunes et qui est un vrai danger pour leur santé, d’où l’urgence de prendre des mesures pour empêcher la vente de ce produit dont les effets sont néfastes sur la santé humaine.
Pour rappel, le protoxyde d’azote est un gaz qui est utilisé dans de nombreux domaines tels que l’industrie, ou la médecine pour soulager la douleur lors de certaines interventions chirurgicales et dentaires, ou pour la cuisine pour faire mousser les boissons et les desserts, ainsi que les loisirs pour propulser les fusées et les ballons
Mais il est aussi illégalement utilisé par les jeunes comme substance de divertissement en inhalant le gaz à partir de bombes aérosols ou de récipients sous pression pour obtenir une sensation de détente et d’euphorie. Connu sous le nom de « gaz hilarant », lorsqu’il est inhalé, il provoque une sensation de détente, accompagnée d’hallucinations visuelles et auditives. Cependant, l’utilisation récréative de ce gaz peut avoir des conséquences graves pour la santé, notamment des maux de tête, des nausées, des vertiges et des étourdissements.
L’inhalation de grandes quantités de protoxyde d’azote peut entraîner une perte de conscience et même la mort. De plus, l’utilisation répétée de ce gaz peut causer des dommages cérébraux irréversibles, notamment une réduction de la fonction cognitive et une altération de la mémoire à long terme.
Il est illégal d’utiliser, de posséder ou de distribuer du protoxyde d’azote à des fins récréatives. Les jeunes qui sont pris en train de l’utiliser risquent des poursuites judiciaires et des peines de prison.
Bien que le protoxyde d’azote puisse sembler pour certains être une substance amusante et inoffensive, il est en réalité extrêmement dangereux pour la santé et son utilisation récréative est illégale. Il faut une vraie campagne d’information auprès des jeunes afin de leur éviter de s’en approcher et de s’en servir à tout prix.
A ce titre et lors des questions au gouvernement, M Idir Boumertit, député de la 14ème circonscription duRhône, a interpellé le ministre de la santé sur les conséquences physiques et physiologiques de cette consommation qui sont dramatiques. Mais on peut rester étonné que sur un sujet aussi important, l’hémicycle de l’Assemblée Nationale soit vide, et notre député semblait bien seul pour poser sa question. Sur 577 députés, on peut compte le nombre d’élus sur les doigts d’une main.
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