Pierre Alain Millet, adjoint au Logement, au Développement durable et au Grand projet de Ville, Président de la Sacoviv et du Sitiv, et pour certains opposants, « vice-maire », a récemment fait parler de lui sur les réseaux sociaux en mettant en avant les festivités de décembre organisées par la ville. Cependant, cette tentative de communication semble davantage destinée à masquer la réalité que véritablement à célébrer les réussites de la municipalité.
Sur sa page Facebook, M Millet a partagé quelques photos des festivités dans le quartier de la Darnaise, accompagnées d’un commentaire soulignant la grande participation à l’événement. Cependant, plutôt que de se concentrer sur les aspects positifs, l’adjoint a choisi de s’en prendre à la presse, ou au blogueurs, qualifiant les médias et les critiques de « stériles et raseurs » qui, selon lui, ne parleront pas de la fête. Une déclaration qui soulève des questions sur l’attitude de l’élu communiste envers la liberté de la presse et le rôle essentiel de la critique dans une société démocratique.
Il est intéressant de noter que le journal Expressions, largement subventionné par la ville de Vénissieux, n’a, jusqu’à présent, publié aucun article sur ces festivités de fin d’année dans le quartier des Minguettes. Serait il aussi un média stériles et raseurs ? 🙂
Les critiques de Millet envers la presse laissent entrevoir une volonté de contrôler la narration et de promouvoir une image positive de la municipalité, même au détriment de la réalité quotidienne vécue par les habitants. Les communistes au pouvoir semblent aspirer à une presse qui ne publie que des éloges, négligeant ainsi les problèmes persistants tels que le délabrement du centre-ville et les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les résidents.
En fin de compte, la tentative de l’élu communiste de détourner l’attention des problèmes de fond en mettant en avant les festivités de décembre ne parvient pas à masquer les réalités désagréables. Les habitants de Vénissieux méritent une représentation honnête de leur ville, sans la tentation de laisser la communication politique prendre le pas sur les véritables enjeux.
Ce n’est pas la première fois que les communistes s’en prennent à la presse, en 2020 lors d’une intervention au conseil municipal de M Ayvali, Mme Picard, avait déclaré je ne réponds pas à LyonMag
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