Lotfi Benkhelifa et le poste de maire

M. Benkhelifa maintiendra sa candidature pour les municipales de 2020 mais d’ici là de l’eau aura coulé sur les ponts; et peut-être que Michèle Picard sera députée et Lotfi Benkhelifa toujours conseiller municipal. Bon je déconne, un peu d’humour, çà fait du bien de temps en temps, mais faut faire attention on risque parfois d’avoir une plainte, qui ne vient d’on ne sait où  😀 

Donc, Lotfi Ben Khelifa (PS) conseiller municipal de Vénissieux était l’invité ce jeudi de Gérard Angel dans les Coulisses du Grand Lyon sur Jazz Radio et un des sujets concernait bien évidemment les élections présidentielles. L’élu a pris acte que le candidat de la France Insoumise, Jean Luc Mélenchon a fait un bon score sur la 14 ème circonscription du Rhône.

Les gens se sont reportés sur Jean-Luc Mélenchon. Ils ont trouvé le candidat socialiste peut-être un peu faible

Et oui le candidat socialiste était bien faible et ceci sur tout le territoire, mais était-ce vraiment la faute de ce pauvre Hamon qui n’a pas su compter sur « ses amis socialistes » 

Alors quel avenir pour l’homme qui court partout, et qui surf plus vite que son ombre sur Facebook,  😀  Lotfi Benkhelifa, compte bien faire le nécessaire afin que les 80 ans de communisme ne soient pas renouvelés à Vénissieux, année des élections municipales.

Un système installé depuis 80 ans, ce n’est pas simple de le déloger mais je ne désespère pas. Je ne perds pas mon objectif qui est celui de remporter Vénissieux en 2020.

Oui, ce n’est pas un scoop, et faire tomber Mme Picard aux élections municipales de 2020 reste son ambition et sa motivation. Pour l’instant il doit faire face à une plainte de Mme Picard, maire communiste de Vénissieux. Mais çà c’est une autre histoire.

Selon M. Benkhelifa, le parti socialiste n’est pas mort au contraire de l’ancien premier ministre Manuel Valls qui pense autrement, mais pour l’élu local, le parti socialiste a encore des militants et malgré le score de Hamon, on n’atteint pas le faible résultat du PCF.

Malgré le soutien de Yves Blein envers Emmanuel Macron, M. Benkhéllifa, soutiendra le député sortant lors des législatives de 2017. Le chemin jusqu’en 2020 est encore un peu loin, en attendant M. Benkhélifa a semble t-il encore l’intention de surveiller de près la politique vénissiane et peut-être nous dévoiler quelques anecdotes. 

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4 Commentaires

  1. Un texte fort intéressant écrit il y a près de 2 siècles par Mme de Staël, nous éclairera sur la nature humaine et son besoin irrépressible de chercher le bonheur, celui des siens pour ce qui nous concerne et d’y parvenir. C’est un peu long certes mais qui mérite peut-être le détour.

    « Rien n’est plus contraire, il est vrai, aux premiers mouvements de la jeunesse, que l’idée de se rendre indépendant des affections des autres.
    On veut d’abord consacrer sa vie à être aimé de ses amis, à captiver la faveur publique. Il semble qu’on ne s’est jamais assez mis à la disposition de ceux qu’on aime, qu’on ne leur a jamais assez prouvé qu’on ne pouvait exister sans eux; que l’occupation, les services de tous les jours ne satisfont pas assez au gré de la chaleur de l’âme, le besoin qu’on a de se dévouer, de se livrer en entier aux autres ; on se fait un avenir tout composé des liens qu’on a formés, on se confie d’autant plus à leur durée que l’on est soi-même plus incapable d’ingratitude ; on se sait des droits à la reconnaissance, on croit à l’amitié ainsi fondée plus qu’à aucun autre lien de la terre, tout est moyen, elle seule est le but ; l’on veut aussi de l’estime publique, mais il semble que vos amis vous en sont les garants, on n’a rien fait que pour eux, ils le savent, ils le diront ; comment la vérité, et la vérité du sentiment ne persuaderait-elle pas ? Comment ne finirait-elle pas par être reconnue ? Les preuves sans nombre, qui s’échappent d’elle de toutes parts, doivent enfin l’emporter sur la fabrication de la calomnie. Vos paroles, votre voix, vos accents, l’air qui vous environne, tout vous semble empreint de ce que vous êtes réellement, et l’on ne croit pas à la possibilité d’être longtemps mal jugé ; c’est avec ce sentiment de confiance qu’on vogue à pleine voile dans la vie ; tout ce qu’on a su, tout ce qu’on vous a dit de la mauvaise nature d’un grand nombre d’hommes, s’est classé dans votre tête comme l’histoire, comme tout ce qu’on apprend en morale sans l’avoir éprouvé. On ne s’avise d’appliquer aucune de ces idées générales à sa situation particulière ; tout ce qui vous arrivera, tout ce qui vous entoure doit être une exception ; ce qu’on a d’esprit n’a point d’influence sur la conduite : là où il y a un cœur, il est seul écouté ; ce qu’on n’a pas senti soi-même est connu de la pensée, sans jamais diriger les actions. Mais à vingt-cinq ans, à cette époque précise, où la vie cesse de croître, il se fait un cruel changement dans votre existence ; on commence à juger votre situation ; tout n’est plus avenir dans votre destinée ; à beaucoup d’égards votre sort est fixé, et les hommes réfléchissent alors s’il leur convient d’y lier le leur ; s’ils y voient moins d’avantages qu’ils n’avaient cru, si de quelque manière leur attente est trompée ; au moment où ils sont résolus à s’éloigner de vous, ils veulent se motiver à eux-mêmes leur tort envers vous ; ils vous cherchent mille défauts pour s’absoudre du plus grand de tous ; les amis qui se rendent coupables d’ingratitude, vous accablent pour se justifier, ils nient le dévouement, ils supposent l’exigence, ils essayent enfin de moyens séparés, de moyens contradictoires pour envelopper votre conduite et la leur d’une sorte d’incertitude que chacun explique à son gré.
    Quelle multitude de peines assiège alors le cœur qui voulait vivre dans les autres, et se voit trompé dans cette illusion ! La perte des affections les plus chères n’empêche pas de sentir jusqu’au plus faible tort de l’ami qu’on aimait le moins. Votre système de vie est attaqué, chaque coup ébranle l’ensemble : celui-là aussi s’éloigne de moi, est une pensée douloureuse, qui donne au dernier lien qui se brise un prix qu’il n’avait pas auparavant. Le public aussi, dont on avait éprouvé la faveur, perd toute son indulgence ; il aime les succès qu’il prévoit, il devient l’adversaire de ceux dont il est lui-même la cause ; ce qu’il a dit, il l’attaque ; ce qu’il encourageait, il veut le détruire : cette injustice de l’opinion fait souffrir aussi de mille manières en un jour.»

  2. Cher Rachid, le communautarisme dont tu parles est juste un renvoi à mes origines que je n ai jamais nié ni oublié. C est un argument mis en avant par mes détracteurs. Ce qui m intéresse c est Venissieux et les venissians.. C est bien dommage de crier avec les loups. Moi j avance avec courage et détermination. je prends tes conseils avec gravité et reste à ta disposition pour en discuter si tu le souhaites.
    Toutes mes amitiés
    LBK

  3. L’expression « un peu faible » est un raccourci simpliste et plein d’emphase, à l’endroit de celui qui voulut proposer un impossible revenu universel, au prétexte que le travail disparaît peu à peu sous le joug d’une mondialisation mais qu’il revendique pourtant. Chercher l’erreur!
    C’est un frondeur, certes qui a remporté les primaires, mais qui n’a pas eu les faveurs des siens quand il les a trahit, ou du Parti par ailleurs qui n’est pas en reste et qui nous a habitué également, aux trahisons depuis des lustres. Il a gagné les primaires peut-être mais qui est demeuré persona non grata.

    Par ailleurs s’étonner de la longévité d’un parti qui persiste au pouvoir c’est ignorer ou faire fi d’un laxisme en cela d’un j’menfoutisme latent qui perdure chez nous, les banlieusards issus de l’immigration, qui a fini par demeurer dans l’inconscient et qui nous a maintenu à des lieues des affaires de la ville. Le parti communisme allait se gêner et j’en aurais fait de même mais qui ne l’aurait pas fait?

    Seulement les choses évoluent quand les consciences s’éveillent.

    Vouloir prendre en charge les affaires d’une cité, la nôtre en l’occurrence, c’est commencer déjà par sortir du schéma tutellisant/tutellisé (il faut apprendre à raisonner en vénissian et en vénissian seulement, pas en colportant les idées venues d’ailleurs) puis, et c’est à mon sens la plus importante des qualités requises, il faut se sortir des griffes d’ un communautarisme exacerbé qui ne dit pas son nom, et voulu par nos dirigeants qui en contrôlent la division. Il y a la communauté de Vénissieux et les citoyens qui en composent la dynamique, c’est tout, le reste c’est de la réalpolitik comme dirait John Rambo!

    Je sais mes conseils sont extravagants et farfelues mais si je devais me prononcer sur une éventuelle victoire du préposé, du marcheur socialiste ou socialiste en marche(on s’est plus à la fin), je crois qu’il ferait mieux d’y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans une énième bataille perdue d’avance, avec ou sans le parti socialiste qui continuera à le bercer d’illusions, comme ces piètres mesurettes, celle de la viande halal à la cantine. A demi-mots certes, transformé en menu végétarien, mais qui a vu des dégâts irréversibles que l’idée a provoqué dans les esprits.

    Un candidat de chez nous, pour nous et qui n’obéit qu’à nous, les vénissians, détachés du communautarisme, citoyens et responsables, est-ce si difficile à comprendre?

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