Mal être de la jeunesse, dans les banlieues lyonnaises. 

Mal être de la jeunesse, dans les banlieues Lyonnaises de Ridha Elkhantouche

Vases communicantes. En politique économique, sociale et culturelle, tout est lié. Les politiques, pour être élus ne pensent qu’au cours terme, pas d’études prévisionnelles, pas d’anticipation sur du long terme. Donc la société se dégrade de jour en jour, on accuse les uns et les autres et ont fait du plâtrage qui ne tiendra que le temps d’un quinquennat ou deux. Là c’est mon idée générale de la société. Deuxièmement, les maghrébins pensent plus à leur vie après la mort, auprès de Dieu et du Prophète (sws), en investissement sur la construction des mosquées que sur la construction du cerveau de leur enfant. Mais pour aller plus loin, les personnes d’origine d’Afrique du Nord sont les moins communautaristes de toutes les autres origines, OUI ! Il n’y a pas de diaspora Tunisienne, Algérienne, Marocaine etc….. A part deux /trois associations qui se font concurrence et se tapent dessus pour avoir une microscopique faveur de leur mairie. Nos parents n’ont pas mis des racines dans la terre qui a vue naître leur enfants, utopie de vouloir faire un retour au bled. Comment voulez-vous que cette jeunesse puisse s’identifier ? Ni ici, ni là-bas ! J’ai rencontré le délégue Préfet de Vénissieux, il y a quelques mois, je lui ai transmis mon sentiment que je pressentais une tension dans les quartiers QPV de St Fons et que cela risquerait d’exploser comme je l’avais vécu à Vaulx en Velin en 1987/1990 où tout avait explosé et malheureusement la mairie a réagi trop tard en donnant carte blanche aux associations pour obtenir des subventions, pour des projets économiques, sociaux, sportifs et culturels. La même erreur risque de se passer sur l’excuse que les dotations des subventions ont baissé,  On ne construit pas un projet de société avec de l’amour et l’eau fraîche !