Le 9 juin, Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale après les élections européennes. Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, n’a pas manqué de critiquer l’Europe libérale, accusée de favoriser populismes et extrême droite.
L’extrême droite, dit Michèle Picard, divise et cultive la haine. Heureusement, elle est là, élue de terrain, pour nous le faire rappeler et prête à défendre les valeurs républicaines et le vivre-ensemble. Une héroïne locale, vraiment locale.
Elle affirme combattre quotidiennement « les idées nauséabondes de l’extrême droite avec force et détermination », n’ayez crainte elle n’est pas la seule. Michèle Picard annonce ensuite un « nouveau Front populaire, formé par les forces de gauche pour lutter contre l’extrême droite, le populisme, le libéralisme et le bipartisme ». Défendre tous les Vénissians et l’intérêt général depuis un bureau de mairie, quelle noble mission ! Un peu plus sur le terrain, ce serait bien aussi.
Elle appelle chaque citoyen à s’engager contre l’extrême droite, syndicats, associations, habitants, tous doivent résister pour sauver le pacte républicain. Avec Idir Boumertit en tête, l’avenir semble radieux. Dans un univers parallèle, peut-être, car les dissensions ne vont certainement pas tarder à apparaître juste après la fin des élections législatives anticipées. On a hâte de voir Idir Boumertit député sortant et Michèle Picard (PCF) main dans la main, arpenter les quartiers de Vénissieux pour distribuer les tracts du Front Populaire.
Enfin, elle exhorte les forces de gauche à « ouvrir le chantier de la reconstruction et renouer avec les classes populaires «. L’espoir est bien présent à gauche, mais « il faudra continuer à se mobiliser au-delà des 30 juin et 7 juillet pour atteindre de nouvelles conquêtes sociales et écologiques », peut être que l’élue locale et métropolitaine pense aux élections de 2026 ?.
En somme, l’élue communiste veut peut-être se présenter comme la grande protectrice de la République, peignant un paysage politique comme désespéré. Toutefois, il est peut-être temps de revenir à la réalité : une fois les élections terminées, les querelles internes au sein du Front Populaire risquent bien de ressurgir et voire même au niveau local, car chez LFI, l’envie d’être aux manettes de la ville, n’est pas vraiment un secret.
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