Ce n’est pas dans les colonnes de VénissieuxInfos, que notre maire s’est confié, mais plutôt dans celle du journal Le Progrès en date du 19 septembre 2017.
Mais avant intéressons nous au travail de certains élus qui sont aussi conseillers métropolitains, et de la façon de communiquer avec les habitants. Nous avons donc cinq élus de la majorité vénissianne qui sont aussi conseillers métropolitains, et le seul qui communique très souvent sur les interventions au Conseil de la Métropole est l’adjoint au logement. Que font donc les autres ? l’adjoint au logement serait-il aussi leur porte parole ? Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux et également conseillère métropolitaine, publie très peu les interventions de la Métropole. Ne parlons pas des autres, je me demande bien si les vénissians connaissent vraiment leur conseillers métropolitains.
Christophe Girard (Divers droite) élu de l’opposition mais aussi conseiller métropolitain, oublie aussi sa plume pour nous informer de ses interventions.
Mais ce n’est pas trop le thème de cet article qui sera consacré à notre maire puisqu’elle s’est confiée au journaliste du Progrès et dont le titre de l’article est « Michèle Picard : être uniquement une maire gestionnaire ? Très peu pour moi »
Maire depuis 2009, suite à la démission de M. Gérin puis élu en 2014 et réélu en 2015 suite à l’annulation de l’élection municipale de 2014, celle qui se proclame être une élus de terrai, s’est confiée sur son parcours à mi-mandat.
Et qu’apprend t-on d’intéressant, en fait pas grand chose que l’on ne sait déjà sur les dossiers entamés ou en cours. Bon fallait bien incrusté dans cette interview l’école Flora Tristan ainsi que la charte de Coopération, qui aurait à ce jour, la signature d’une centaine d’entreprises.
Tiens on apprend que l’immobilier locatif social a de bons jours puisqu’il est prévu sur 2018 et 2019, la construction de 400 nouveaux logements :
La ville va continuer de se développer. Elle se densifiera sur certains secteurs, axe Jules Guesdes par exemple …
Heu, je ne sais pas si vous êtes passés par l’avenue Jules Guesdes, mais question stationnement c’est un peu anarchique. Trop de constructions et pas assez de places prévues, ce qui fait que les habitants se garent un peu n’importe comment, y compris parfois en débordant sur les pistes cyclables.
Du côté de la masse salariale qui représente quand même 66% des dépenses de la ville (1 400 agents), la maire annonce que 25 postes sont supprimés chaque année.
Sur le thème de la sécurité, la maire (parait que l’on peut même dire la mairesse) qui est aussi en charge de ce dossier nous annonce que grâce aux différents partenaires :
« les chiffres sont bons. Il n’y a pas de zone de non-droit à Vénissieux ».
Moi, il faudrait que l’on m’explique pourquoi le budget de la sécurité et de la prévention n’est que de 3% pour 2017 alors que celui de la culture représente 9%. Heu ne parlons pas de l’emploi et de l’insertion, je n’ai pas les chiffres exacts et, à mon avis, ils ne doivent pas très élevé.
Elle revient aussi sur sa défaite aux législatives de 2017, où rappelons le, elle est arrivée loin derrière, en quatrième position (10,45%) sur la 14ème circonscription après le candidat de la France Insoumise qui a obtenu 14,59% des suffrages et elle n’a fait qu’un tout petit 19.3% sur Vénissieux, ville dont elle est maire depuis 2009. Si çà, ce n’est pas une défaite cuisante, alors je n’y comprends rien !!! Bon faut dire que le taux d’abstention était très élevé !!!
Lire l’intégralité de l’interview sur l’édition papier du 19 septembre 2017 ou sur le site LeProgrès (pour les abonnés)
Juste le titre: « un maire gestionnaire » est évocateur quand il reflète objectivement la réalité du moment. Hélas il en faudra passer pour quelques temps encore, par une gestion rigoureuse faute d’avoir suffisamment de subsides pour recouvrer un niveau de vie décent et espérer en changer. Ce qui se passe chez nous et ailleurs, est symptomatique d’un problème fronco-français qui voit le nouveau président Macron, s’ériger en grand gestionnaire(n’est pas inspecteur des finances qui veut), tout comme Hollande avant lui, pour tenter de combler les fins mois difficiles. C’est tout le mal que je nous souhaite et En attendant soyons patient, c’est tout le mal que je nous souhaite!