Nouveau logo TCL : sur les réseaux avant sa sortie officielle

Ce mercredi 13 novembre 2024, une conférence de presse de Sytral Mobilités a attiré l’attention en dévoilant une nouvelle identité visuelle pour le réseau de transports en commun lyonnais, le TCL. Si cette refonte visuelle vise à accompagner le développement du « réseau unifié » promis par le président de Sytral Mobilités, Bruno Bernard, une question cruciale est sur toutes les lèvres : combien cette opération coûtera-t-elle réellement aux usagers ?

La publication anticipée d’images sur les réseaux sociaux a provoqué des réactions vives. Sur le réseau X (anciennement Twitter), des internautes, dont un conducteur du réseau TCL, ont partagé des photos d’un trolleybus orné de ce nouveau logo, bien avant l’annonce officielle. Sur ces images, le logo se dessine en lettres blanches et pointillées sur fond noir, formant les trois lettres « TCL ». Un détail visuel qui a rapidement fait débat : certains y voient une inspiration de la célèbre flèche cachée du logo de FedEx, soulevant des critiques quant à l’originalité de la nouvelle identité.

Mais le point de friction ne s’arrête pas là. Le vrai sujet de mécontentement pour de nombreux usagers et contribuables lyonnais réside dans le coût potentiel de cette transformation. Si ce logo devait être appliqué sur tous les supports, des véhicules aux panneaux de signalisation en passant par les uniformes et les supports publicitaires, la facture pourrait s’alourdir considérablement. Cela inclurait le remplacement ou la mise à jour de milliers de signalétiques à travers toute la métropole lyonnaise, une opération qui pourrait coûter des millions d’euros. Dans un contexte où le coût de la vie augmente et où les tarifs des transports en commun pourraient être revus à la hausse, beaucoup d’usagers s’interrogeront sur la pertinence d’une telle dépense.

En définitive, si l’objectif affiché de ce rebranding est de marquer une nouvelle étape pour le réseau TCL, la question du coût et de l’impact pour les usagers reste en suspens. Les Lyonnais espèrent désormais que cette transformation ne se traduira pas par une augmentation des tarifs ou par des dépenses excessives de fonds publics pour un logo dont l’esthétique divise déjà le public.

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