Cet événement impliquant les forces de l’ordre a ravivé les débats sur les violences policières. La victime, est le fils du buraliste local et l’incident a eu lieu lorsque le jeune a demandé aux policiers de cesser l’usage de gaz lacrymogène à l’intérieur de l’établissement.
Des vidéos ont déjà circulées sur les réseaux sociaux, exacerbant la polémique. L’une d’entre elles montre clairement les forces de l’ordre repoussant un homme dans le bureau de tabac après avoir utilisé un pistolet à impulsion électrique sur un autre individu. Cette scène a suscité l’indignation, certains y voyant un exemple flagrant de « bavure policière ».
Selon LyonMag, la version d’une source proche de l’enquête défend l’action des policiers, arguant qu’ils ont fait un usage nécessaire de la force pour maîtriser un individu violent, qui se rebellait et luttait au sol avec un autre agent. Selon cette source, l’homme frappé faisait partie d’un groupe de quinze jeunes ayant menacé la patrouille de la BST (Brigade de la Sureté Territoriale) sur un point de deal avant de leur lancer des projectiles. Il se serait ensuite réfugié dans le bureau de tabac, d’où les policiers ont dû l’extraire de force.
Cependant, une troisième vidéo a émergé, jetant un doute sérieux sur la version policière. Bien que de mauvaise qualité, cette vidéo montre l’homme frappé derrière le bureau de tabac, tentant de fuir les coups sans répliquer. Cette séquence semble contredire l’affirmation selon laquelle il aurait été un agresseur actif et justifie l’indignation de ceux qui crient à l’injustice.
Nouvelle vidéo encore plus choquante et incriminante !
On voit clairement 2 policiers s’acharner. #Venissieux #ViolencePoliciere pic.twitter.com/TBCSfgUwr1— Bastien Quesada (@raychon698) June 5, 2024
Cet incident a provoqué une onde de choc parmi les vénissians, voyant ces événements un exemple de violences policières incontrôlées. Un rassemblement a eu lieu le mercredi 05 juin aux alentours de 20 h demandant à la justice de faire toute la lumière sur cette affaire
Alors que les enquêtes se poursuivent, la question des violences policières reste au cœur des débats, poussant à une réflexion plus profonde sur les méthodes employées par les forces de l’ordre et les moyens de garantir la sécurité de tous, citoyens et policiers inclus.
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