Lors d’une rencontre organisée par la Métropole sur le thème de l’éducation, deux ateliers ont été animés pour débattre sur « C’est quoi pour vous le collège idéal ? » et « Inventons ensemble des solutions pour l’école de demain ». À cette occasion, Pierre Alain Mille (PCF), adjoint au logement à la ville de Vénissieux, a partagé son analyse personnelle sur son site internet.
Cependant, contrairement à d’autres personnalités qui citent souvent des spécialistes tels que des sociologues ou des psychologues, P.A.M a pris comme exemple le film « Neuilly sa Mère », et selon l’élu communiste, le film relate l’histoire d’un jeune issu d’un quartier et qui se retrouve chez une tante dans la ville la plus riche de France s’y heurte aux inégalités et aux discriminations !
Ce qu’oublie de préciser, l’adjoint à la ville, c’est que ce film, qui est loin d’être excellent, est une comédie française qui raconte l’histoire d’un adolescent de banlieue, Sami Benboudaoud, et qui se retrouve soudainement transféré dans un lycée prestigieux de Neuilly-sur-Seine, une commune huppée de la région parisienne. Dans le second volet, « Neuilly sa mère, sa mère » Sami est devenu étudiant en droit à la Sorbonne.
L’élu d’opposition, Farid BenMoussa n’a pas hésité a poster un tweet sur les réseaux sociaux :
Attention sans trucage
Pierre alain millet, adjoint communiste sur @Venissieux_, elu métropolitain @grandlyon
Considére le film d humour "neuilly sa mère " comme base pour sa réflexion sur les politiques de l éducation @PCF @leprogreslyon @lyonmag @tribunedelyon— ben moussa farid (@fbenmoussa69200) March 15, 2023
Il est évident que les enfant des quartiers populaires rencontrent des difficultés pour réussir à l’école, notamment en raison de leur contexte social défavorisé et même si des progrès ont été réalisés, on est encore loin du taux de réussite des établissements de l’ouest lyonnais
Dans son explication, l’élu communiste ne dit pas un mot sur la mixité scolaire qui reste un sujet d’actualité alors que La Métropole a décidé de construire un nouveau collège entre deux quartiers dits populaires, ce que dénonce l’association No-ghetto qui parle d’un nouveau collège « ghetto »
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