Comme chaque année, la maire communiste de Vénissieux, participe au pique nique annuel organisé par le Jardin de l’Envol. Un jardin collectif qui selon Mme Picard
laisse sa juste place au lien social, humain et citoyen. Un espace de partage et de transmission des savoirs, de renforcement des liens interculturels et intergénérationnels.
Et comme à chaque participation du maire de Vénissieux, il y a en général toujours un discours, qui comme la plupart de ces interventions, est publiée sur son internet.
Personnellement, ce jardin est une bonne chose et permet à des personnes de se rencontrer et de faire des échanges qui ne peuvent être que bénéfiques.
Ce qui me gêne un peu plus c’est la tournure politique de l’intervention du maire. Après avoir parler de la terre, des lieux d’échange, et nous dire que la lutte contre l’isolement et l’exclusion sont une priorité de la ville, son intervention a pris une tournure vraiment politique, puisque elle est revenue sur les arrêtés d’expulsion qui sont systématiquement rejetés par le tribunal administratif de Lyon.
Depuis 8 ans, je prends des arrêtés contre les expulsions locatives, les saisies mobilières et les coupures d’énergies. Un combat pour le droit à une vie digne.
Puis plusieurs sujets qui à mon humble avis n’ont rien à voir avec la terre et le jardin
- Le chômage
- La Charte de Coopération
- La baisse des dotations
Puis ensuite revenir à l’essentiel du thème, c’est à dire, la terre, l’environnement…
Et pour terminer elle a tenu à préciser que :
Le Grand Rendez-vous de la Ville qui se tiendra du 4 au 7 octobre salle Irène Joliot-Curie. L’occasion de présenter à la population, au travers de conférences, d’expositions, d’animations, le bilan, à mi-mandat, des actions menées sur la Ville, par l’équipe municipale.
Une sorte de petit message subliminal à ceux qui critiquent sans cessent les actions de la ville. Alors vivement ce grand rendez-vous de la ville, ou l’on saura exactement tout ce que la ville fait pour ses habitants, et peut-être que ce jour là on saura exactement de combien est le budget consacré à l’emploi, aux commerces, et à l’insertion, des délégations gérées par deux élus différents.
Question aussi: a-t-on un électorat à Vénissieux qui puisse faire mieux que notre bienveillante tutelle communiste et donner ainsi la victoire au candidat de son choix? A-ton un électorat tout simplement? » Avant de parler du vivre ensemble apprenez à respecter et à vivre avec vos opposants » …et vos contradicteurs, on n’en fait quoi? On les précipite dans les limbes du net, on les « defacebook »?. Vivre ensemble veut dire vivre ensemble et pas divisé : ENSEMBLE. Faut pas se voiler la face, plus rien ne saura comme avant. Il n’y a plus d’argent dans les caisses et la politique demain, se fera au gré du bénévolat uniquement et par le don de soi. Alors Il faut laisser son égo chez soi désormais, et revenir aux vrais valeurs, la solidarité entre autres, sans laquelle il n’y eut jamais d’empires. La force opérera quand l’union sera, mais pas avant.
Je lisais ce passage cet après-midi et ma foi, le soumets à la bonne grâce de notre honorable administrateur. Si le rapport il trouve pas, il sera mon juge.
« On dit souvent : faut-il sacrifier le génie au goût? Non, sans doute; mais jamais le goût n’exige le sacrifice du génie.
Vous trouvez souvent dans la littérature du Nord des scènes ridicules à côté de grandes beautés. Ce qui est de bon goût dans de tels écrits, ce sont les grandes beautés; et ce qu’il fallait en retrancher, c’est ce que le goût condamne. Il n’existe de connexion nécessaire entre les défauts et les beautés que par la faiblesse humaine, qui ne permet pas de se soutenir toujours à la même hauteur. Les défauts ne sont point une conséquence des beautés, elles peuvent les faire oublier. Mais, loin que ces défauts prêtent au talent aucun éclat, souvent ils affaiblissent l’impression qu’il doit produire.
Si l’on demande ce qui vaut mieux, d’un ouvrage avec de grands défauts et de grandes beautés, ou d’un ouvrage médiocre et correct, je répondrai, sans hésiter, qu’il faut préférer l’ouvrage où il existe, ne fût-ce qu’un seul trait de génie. Il y a faiblesse dans la nation qui ne s’attache qu’au ridicule, si facile à saisir et à éviter, au lieu de chercher avant tout, dans les pensées de l’homme, ce qui agrandit l’âme et l’esprit. Le mérite négatif ne peut donner aucune jouissance; mais beaucoup de gens ne demandent à la vie que l’absence de peines, aux écrits que l’absence de fautes, à tout que des absences. Les âmes fortes veulent exister; et pour exister en lisant, il faut rencontrer dans les écrits des idées nouvelles ou des sentiments passionnés. » Germaine de Staêl
Bonsoir Admin, si je puis intervenir et soumettre à la réflexion. L’espace choisi ici par notre édile est pour l’occasion, l’endroit à partir duquel le responsable politique quel qu’il soit, porte sur la place publique ou l’agora chez les grecs, les affaires politiques du moment, celles dont il en attend les avis mais surtout les idées. Le lieu est le symbole, un peu comme tu le soulignais il y a pas si longtemps en citant adagio(nom donné à un ensemble immobilier je crois) et l’événement, le pique-nique, est à mon sens le meilleur endroit pour le faire puisqu’il y réunira normalement son électorat.
J ai vu passé cette information, sur le mur d un de ses excellent adjoint Idir Boumertit, grand défendeur de la cause communiste, à…maisn’ai pas vu d invitation pour les élus de l opposition, sinon la majorité communiste n est pas sectaire. Avant de parler du vivre ensemble apprenez à respecter et à vivre avec vos opposants