Ils ont en marre, de se faire caillasser lors de leurs interventions, et aujourd’hui des guets-apens sont prévus dès leur arrivée. Les sapeurs-pompiers en ont marre de ces agressions gratuites, car récemment dans la nuit du 24 au 25 octobre 2017, lors d’une intervention sur Vénissieux, les sapeurs-pompiers de Feyzin ont vécu une situation de guet-apens puisque selon eux des poubelles ont été disposées sur la chaussée en arc de cercle pour bloquer l’accès, et des barrières de chantiers installées pour empêcher le demi-tour et attaques avec des cailloux et des cocktails Molotov.
S’en est trop pour les combattants du feu, qu’un préavis de grève a été déposé par le syndicat Sud pour la journée du 6 novembre 2017 et un rassemblement en tenue est prévu à partir de 8 heures, à la caserne de Rochat (3, rue de la Madeleine, Lyon 7e ), avant de rallier un point de rassemblement encore inconnu, tout en passant par la préfecture. Le syndicat dénonce fermement ce nouveau palier de violence et de la mise en danger de la vie des intervenants, tout comme les trop nombreuses plaintes classées sans suite et les simples rappels à la loi. (Le Progrès)
En attendant que dit, Michèle Picard maire communiste de Vénissieux :
Les acteurs locaux sont mobilisés pour limiter ces débordements
C’est toujours le même discours. On a comme l’impression en lisant sa déclaration parue dans le journal Le Progrès qu’elle essaye de minimiser ces actes de violences en déclarant que ce genre de débordements n’est pas une spécificité de Vénissieux :
Ces incidents ne sont pas une spécificité vénissiane, nombre de communes sont aussi touchées par le phénomène
Non, mais là, je rêve ou c’est un cauchemar !!! Bien évidemment, la maire communiste de Vénissieux condamne fermement ces « débordements » tout en précisant que « dire qu’il y a un problème, ce n’est pas le régler ».
Ok, alors on fait quoi Mme le maire, car à ma connaissance vous avez en charge les problèmes de sécurité, car malgré ces belles phrases on a comme l’impression que la situation ne semble pas s’arranger.
Même les chauffeurs TCL, envisage une action pour dénoncer cette situation et leur condition de travail qui devient difficile dans certains quartiers. Selon une conductrice de la ligne C12 « les caillassages, les incivilités, c’est tous les jours. Le problème on le connait, on le fait remonter mais rien ne change ».
Cette conductrice a bien résumé la situation, ces problèmes, tout le monde les connait, mais rien ne change. Et les habitants du plateau des Minguettes subissent à chaque fois le même sort, lorsqu’il y a des incidents, les bus et les tram ne montent plus, et il ne reste plus qu’à prendre son mal en patience et marcher.
Donc, malgré le travail des acteurs locaux, les belles phrases des politiques ne suffiront pas, donc les vénissians en ont un peu marre de ces politiques qui derrière leur écran ou bureau, nous font de belles phrases, qui en fait ne règle pas grand chose. Et ce n’est pas parce qu’on ne peut pas régler un problème, que l’on ne doit pas en parler.
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