Le maire communiste de Vénissieux posera la première pierre de la nouvelle cuisine centrale le mardi 03 octobre 2017. La mise en service est prévue à la rentrée 2018. Par contre on ne connait pas l’heure de cette événement, donc difficile de se pointer à 7h du matin pour attendre toute la journée une délégation. Quand même, elle aurait pu préciser l’horaire sur son agenda, car on aurait aimé participer à cette pose.
Selon un article d’Expressions :
A cette date, la nouvelle cuisine centrale aura une capacité de production de 6 000 repas par jour, livrés aux écoles, aux crèches et aux résidences pour personnes âgées.
Mais coup de tonnerre, on apprend via un autre article paru dans Expressions que la municipalité pour des raisons de coût :
« a renoncé à reprendre le portage des repas aux personnes âgées …».
Aie vont pas être content les mamies et papys.
Concernant le coût de cette nouvelle cuisine, il s’élève à 9 millions d’euros entièrement financée par la ville mais il faut aussi préciser que ville bénéficie de la part de l’Etat dans le cadre de la DPV (Dotation politique de la ville) d’un montant de 1.2 millions d’euros. C’est le préfet qui accorde cette aide mais ce qui m’intrigue ce sont les projets concernés par cette dotation qui doivent répondre à certaines exigences.
La DPV (Dotation politique de la ville) étant une dotation de projets d’investissement ou de fonctionnement, il revient au préfet de sélectionner les projets présentés par les communes en leur attribuant une subvention. Les projets envisagés doivent répondre aux exigences suivantes :
- entrer dans le cadre des actions prévues dans le contrat de ville et dans le périmètre d’intervention de la DPV.
- doivent se situer dans les quartiers « « politique de la ville », mais potentiellement également dans des zones à la périphérie de ceux-ci, dès lors que, conformément à la logique de « quartier vécu », ces équipements et actions profitent aux habitants des quartiers « politique de la ville ».
- concerner les domaines suivants : éducation, de la culture et des nouvelles technologies ; emploi et du développement économique ; santé ; sécurité et social. Un accent a été porté ces deux dernières années sur les travaux de réhabilitation des bâtiments scolaires. (Source Collectivités locales.gouv)
Le Groupes des Elus Socialistes et Républicains était contre la construction de cette nouvelle cuisine, préférant une mutualisation et selon M. Dureau qui s’était exprimé lors du conseil municipal du 10 octobre 2016 :
Nous sommes pour une mise en commun au niveau de la Métropole des moyens de production, seule manière de concilier l’efficience et la qualité, la diversité des repas pour tous, chaque jour de la semaine.
Quant à M. Girard conseiller municipal et Métropolitain (Divers Droite)
Ce projet est une aberration et une gabegie
Hormis ces querelles politiques, la question est de savoir, si la ville de Vénissieux, avait vraiment besoin d’une nouvelle cuisine municipale ayant une capacité maximum de 6300 repas par jour alors que l’établissement actuel permet de faire 4 000 repas par jour au maximum.
Les vénissians devront-ils s’attendre à une augmentation du repas de cantine ? Une nouvelle cuisine centrale va t-elle inciter la municipalité à mettre en place les repas de substitution ? À ce jour rien n’est décidé. Et comme dirait nos amis anglais Wait and See !!!
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