« Une seconde journée “école morte” et un rassemblement qui dégénère ». C’est par ce titre que commence l’article du journal Expressions.
Ce qui est frappant dans cet article est la manière dont les faits sont relatés. Selon le journal certains parents se sont postés devant l’entrée des classes sur le groupe scolaire du Centre, et le journaliste précise même que cela aurait pu leur valoir des poursuites pénales en plein dispositif Vigipirate.
Ok, alors rappelons à ce journaliste les consignes du ministère dans le cadre du plan Vigipirate, et qu’il aille faire son enquête pour vérifier si celles-ci sont mises en places
Le ministère rappelle les consignes suivantes aux personnels de l’Éducation nationale, aux parents d’élèves et aux élèves :
- l’accueil à l’entrée des écoles et établissements scolaires est assuré par un adulte
- un contrôle visuel des sacs peut être effectué
- l’identité des personnes étrangères à l’établissement est systématiquement vérifiée
- durant l’année scolaire, chaque école et chaque établissement scolaire doit réaliser trois exercices de sécurité, dont un avant les vacances de la Toussaint – prioritairement l’exercice « attentat intrusion
- Une attention particulière doit être portée aux abords de l’établissement, en évitant tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves
- En école primaire, il est demandé aux familles de ne pas s’attarder devant les portes d’accès pendant la dépose ou la récupération de leurs enfants
- Dans les académies en Vigipirate Alerte Attentat, le stationnement des véhicules est interdit aux abords de l’établissement.
- renforcer la sécurité aux abords des écoles (patrouilles mobiles, vigilance quotidienne de tous, sécurisation technique au besoin)
Alors moi je veux bien qu’il parle de Vigipirate, et spécifier aux parents qu’ils risquent des poursuites pénales, mais est-ce que vraiment toutes ces consignes sont appliquées ?
Mais dire que la situation a généré, c’est à mon humble avis, poussé un peu trop loin le bouchon. Oui les mères de famille ont essayé de pénétrer dans l’enceinte de l’Hôtel de ville, puisque Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, n’a pas eu la délicatesse de recevoir une délégation, sans oublier Mme Callut (PCF), adjointe à l’éducation qui n’a pas non plus eu la délicatesse d’aller à la rencontre des parents d’élèves et enseignants.
Et qu’est-ce que j’ai ri, lorsque j’ai lu cette phrase tiré de leur article :
Certains parents (y compris des parents d’enfants scolarisés dans le privé, donc non concernés…) ont alors tenté d’entrer en force dans la mairie en essayant de bousculer le cordon de les policiers municipaux et nationaux présents dans le sas de l’hôtel de ville, sans parvenir à le faire reculer d’un iota. (Expressions)
Ouah les courageux policiers ont tenu le choc face à la pression des mères de familles, j’en ri encore !!!
Alors cet article est-il vraiment objectif, à vous d’en juger.
Mais à titre personnel, et là se pose la question de l’indépendance, peut-on être vraiment objectif et indépendant lorsque des journaux nationaux sont financés par le ministère de la culture, et Expressions perçoit non pas de l’argent de l’état, mais de la ville puisque pour 2018 la subvention s’élève à 610 000 euros.
Iota ?
« Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise »
Matthieu XI -3
Et l ethique journalistique?? Les parents demandent le dialogue qui leur est refusé. ..