La question de la préemption continue de faire les titres dans la presse locale, alors que le journal Expression n’a pas encore abordé, à ce jour, les trois cas controversés dans ses éditions. Pendant ce temps, Le Progrès se concentre sur un éventuel départ du pâtissier chocolatier du centre-ville.
Le gérant-locataire de l’enseigne « Pitié », M. Dallery, qui est également artisan et conseiller municipal d’opposition, s’interroge sur la décision de la ville et de la Métropole de préempter les locaux qu’il souhaitait acquérir pour 600 000 euros. Le 7 février, la Métropole a signé l’arrêté qui lui permet d’acquérir les 250 m² du 6, place Sublet pour 550 000 €. Actuellement, M. Dallery paie un loyer mensuel de 2 500 euros pour ces locaux et ne comprend pas la justification de cette décision.
Les positions de la municipalité sont restées inchangées malgré les inquiétudes exprimées par un artisan pâtissier-chocolatier qui risque de fermer son entreprise, entraînant la perte de dix emplois. Les deux élus en charge du dossier, Mme Peytavin 1ère adjointe (Groupe Communiste et Républicain) chargé du développement de la Ville, des Relations Internationales et de la Communication et M Porret 11e adjoint (L’Écologie à Vénissieux) en charge des commerces et de l’économie sociale et solidaire restent sur leur position. Pour Nicolas Porret, « l’investissement privé ne fonctionne pas », et pour Yolande Peytavin « on ne peut pas faire plaisir à tout le monde ».
Les arguments des élus de la majorité va certainement irriter l’artisan pâtissier-chocolatier qui risque de ne pas renouveler son bail commercial et rendre les clés, ce qui signifierait une perte d’emploi pour une dizaine de personnes.
Le Progrès → Le patron de la pâtisserie-chocolaterie Pittié menace de fermer boutique
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