« À la cantine, nos enfants ont faim ». C’est par ce slogan qu’une quinzaine de personnes se sont rassemblés devant le parvis de l’hôtel de ville de Vénissieux, pour alerter les élus de la ville, sur les nouvelles conditions à la cantine scolaire.
Il y a quelques semaines, les parents d’élèves avaient reçu une notification du service éducation de la ville de Vénissieux, pour leur annoncer que suite à l’augmentation de 20 % des coûts pour la cuisine centrale qui aurait fait augmenter de 35 centimes le prix de chaque repas, la ville de Vénissieux a préféré trouver d’autres solutions pour limiter l’impact des hausses. Le choix a été fait de trouver de recomposer ses menus.
Ainsi, au lieu du traditionnel repas à 5 composantes, le menu complet d’environ 400g est dorénavant constitué de 4 composantes. Les portions de crudités, peu appréciées des enfants sont réduites de 10 %. Une fois par semaine, l’entrée disparaît au bénéfice d’un repas qui se conclue par un fromage puis un dessert. Une fois par semaine, en dessert peut être proposé un produit laitier.
La colère a donc commencé a gronder dans les jours qui suivent la réception de ce courrier et les parents ont commencé à échanger par mail leur ressenti et leur mécontentement. En effet comment, et quelques soit le prétexte on peut prendre une telle décision sans aucune consultation et réunion avec les parents d’élèves, au moins les représentants des parents d’élèves élus ?
Face à ce mécontentement, Mme Picard a donc demander au service concerné de lever ce dispositif dans les plus brefs délais. Malgré tout, les parents d’élèves se sont retrouvé devant l’hôtel de ville, ou M Millet, adjoint au logement et Sophia Brikh Conseillère municipale (Groupe Communiste et Républicain) Présidente du conseil de quartier Pasteur Monery ont pu voir l’incompréhension et la colère des parents. D’ailleurs on se demande bien ou était l’adjointe en charge de l’éducation.
Soyez le premier à commenter