TCL : Adieu aux tickets cartonnés rouges, bonjour le billet sans contact

Depuis le 15 février, les tickets cartonnés rouges du réseau de transport en commun lyonnais (TCL) ne sont plus en vente. À la place, les usagers se voient proposer les billets sans contact (BSC) comme unique option valide. Cette transition marque un tournant majeur dans l’expérience des voyageurs lyonnais.

Les petites cartes rechargeables disponibles aux distributeurs automatiques, offriraient selon Sytral Mobilités une alternative plus moderne et pratique. Leur coût initial de 20 centimes, en plus du prix du billet, est compensé par leur rechargement pouvant être effectué une dizaine de fois au distributeur.

À compter du 15 mars, les anciens tickets rouges cartonnés ne seront plus acceptés pour voyager. Les détenteurs de ces tickets non validés ont jusqu’au 15 juillet pour les échanger dans les agences TCL désignées.

Sur ces nouvelles cartes, tous les titres de transport occasionnels peuvent être rechargés sur ces cartes, y compris les tickets à l’unité, les tickets 2 heures, 24 heures, 48 heures et 72 heures, ainsi que d’autres titres comme le ticket soirée, le ticket funiculaire, le Pass 7 jours ou le carnet de 10 tickets. Cependant, il convient de noter qu’un seul type de ticket peut être enregistré à la fois, nécessitant l’utilisation complète des titres avant de pouvoir charger un nouveau type de ticket.

Le processus de validation reste globalement le même, ces cartes se validant sur les nouveaux valideurs gris dans les tramways et les bus, et en les présentant devant le lecteur dans le métro. Les correspondances restent également valables pendant une heure après la validation initiale.

Pourtant, certains usagers regrettent la fin des tickets rouges. Ces derniers représentaient non seulement un moyen de paiement mais aussi une tradition lyonnaise, avec des pratiques comme le « ticket suspendu », où les tickets étaient laissés sur les portiques pour être réutilisés par d’autres voyageurs.

Cette pratique, bien que solidaire, était illégale et les autorités de transport tentent désormais de promouvoir des alternatives plus écoresponsables et modernes.

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