Toujours pas de logement pour une famille vénissiane

Concernant cette affaire, deux articles ont été publiés dans Le Progrès, mais pas encore un seul mot dans le journal local vénissian Expressions les nouvelles de Vénissieux. Heu, si çà c’est pas une nouvelle, je me demande dans quelle catégorie, les journalistes placent cette information. Mais bon, chacun sa ligne éditorialiste.

Depuis le 02 novembre une famille monoparentale avec 4 enfants âgés de 1 à 16 ans, se retrouve sans logement, et la solidarité s’organise pour leur venir en aide. Face à cette situation qui à ce jour ne semble pas avoir de solution le corps enseignant a décidé d’ouvrir les portes de l’école Henri Wallon pour héberger cette famille. Les parents d’élèves ont réussi a récolter de l’argent pour des nuitées à l’hôtel, et le CCAS de Vénissieux a pris en charge une nuit. 

Lundi 12 novembre, après midi, le CCAS a décidé de financer une autre nuit d’hôtel, ce que le collectif de soutien a refusé, avec l’accord de la mère de famille, soulignant que « cela ne règle en rien que c’est reculer pour mieux sauter ».

Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, a déclaré que tous les partenaires et la ville font le nécessaire pour trouver une solution, cool enfin une maire qui bouge, heu, non, car il y a un « mais » car selon la mairesse, « il n’est pas aisé de trouver une solution ». Effectivement, il est plus facile de signer des arrêtés anti expulsion, que de trouver une solution pérenne pour cette situation, d’autant plus que l’Education nationale ont fait rappeler au personnel enseignant qu’ils n’ont pas le droit d’occuper des locaux communaux.

Selon M. Dureau (PS) conseiller municipal, cette situation est tout simplement scandaleuse

 

 

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