La campagne pour les prochaines élections municipales à Vénissieux s’accélère. Après l’annonce de la candidature de la maire sortante Michèle Picard (Parti communiste français), puis celle du collectif Vénissieux Plurielle mené par la droite locale, et la déclaration de Barbara Petit pour Lutte ouvrière.
Du côté de La France insoumise, rien d’officiel, pour annoncer une candidature autonome. Si c’est le cas, ce sera probablement, une liste menée par Idir Boumertit, ancien adjoint et député de la 14ème circonscription du Rhône.
Aujourd’hui, c’est désormais au tour du Rassemblement National d’officialiser son entrée dans la course à la mairie. Dans un communiqué publié ce mercredi, Quentin Taïeb a annoncé sa candidature officielle à la mairie de Vénissieux, à la tête de la liste « Retrouver Vénissieux », soutenue par le Rassemblement National de Jordan Bardella et Marine Le Pen, ainsi que par l’UDR d’Éric Ciotti.
Dans sa déclaration, le candidat RN Quentin Taïeb dit entretenir une « histoire ancienne et sincère » avec la ville où il a grandi. Il dresse, un constat sévère de la gouvernance actuelle, estimant que sous la maire communiste Michèle Picard, les « jours heureux de Vénissieux » seraient devenus « un souvenir ».
Le candidat dénonce une ville « rongée par la violence, la paupérisation, le clientélisme et le communautarisme ».
S’érigeant en alternative à l’ensemble des forces politiques locales, il critique :
- le Parti communiste, qu’il accuse d’être « prisonnier de logiques communautaires » ;
- La France insoumise, qu’il juge « dangereuse pour la cohésion nationale » ;
- et la droite traditionnelle, regroupée au sein de Vénissieux Plurielle, qu’il estime « discréditée » pour avoir intégré sur sa liste un ancien colistier d’un mouvement dissous pour antisémitisme.
Un programme axé sur l’ordre, la sécurité et la jeunesse
Le programme du RN, ne change pas, leurs thèmes de prédilection, l’ordre, la sécurité et se basant sur le rétablissement de l’autorité républicaine, la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de haine, une gestion rigoureuse des finances publiques et la priorité donnée à la jeunesse et aux aînés. Son ambition : « rendre à Vénissieux la fierté, la sécurité et la vitalité qu’elle mérite ».
Une bataille municipale très ouverte
Avec l’entrée en lice du Rassemblement National, le paysage politique vénissian se dessine un peu plus, mais reste fragmenté. Longtemps bastion du Parti communiste, Vénissieux pourrait connaître une élection particulièrement disputée en 2026, où chaque camp tentera d’incarner une alternative crédible pour la seule ville communiste du département.

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