Lors du conseil municipal du 3 juin 2024 à Vénissieux, un vœu symbolique a été adopté en faveur de la paix au Proche-Orient demandant à la France
- Exiger un cessez-le-feu immédiat
- Mettre fin à la politique israélienne de blocage des convois humanitaires.
- Rétablir les financements de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine)
- Reconnaître sans attendre l’État de Palestine, à l’instar de 147 pays sur les 193 membres de l’ONU.
L’Espagne, l’Irlande, la Norvège ont récemment reconnu l’Etat de palestinine.
Ce vœu a été soutenu unanimement par l’ensemble des représentants des groupes de la majorité municipale ainsi que par Maurice Iacovella du groupe « Vénissieux Pluriel ». En revanche, les membres de l’opposition, notamment Marie-Danielle Bruyère et Lionel Pillet du groupe « Avenir pour Vénissieux », Aurélien Arnould et Cyril Santander du groupe « Vénissieux en Mieux », ainsi que Damien Monchau du groupe « Le Rassemblement Vénissian », ont choisi de s’abstenir.
Une démarche locale symbolique qui s’inscrit dans un contexte national de soutien à la cause palestinienne, car à l’Assemblée nationale, les députés de La France Insoumise ont marqué les esprits en arborant des tenues aux couleurs du drapeau palestinien. Ce geste visait à exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et à exhorter le gouvernement français à prendre des mesures concrètes pour la reconnaissance de l’État de Palestine et la fin des hostilités dans la région.
Cette mobilisation à différents niveaux de la politique française reflète un désir croissant de voir la France jouer un rôle plus actif et déterminant dans la quête de paix au Proche-Orient. La reconnaissance de l’État de Palestine est perçue comme un pas nécessaire pour parvenir à une solution durable et équitable pour toutes les parties concernées.
En attendant, le message est clair : il est temps que la France s’engage fermement pour la paix et la justice au Proche-Orient.
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