Il y a quelques jours, la municipalité a accueilli les nouveaux enseignants. Michèle Picard maire communiste de Vénissieux, leur a même lu un discours qui a commencé par la crise sanitaire en déclarant la difficulté de vivre avec le masque par la force des choses
« Un monde sous masques, par la force des choses, c’est un monde sans l’expression d’une partie de ses émotions, un monde où la peur de l’autre s’installe, un monde froid, plus lointain, sans les étreintes, accolades et sans le toucher. »
Mme Picard, en déclarant cette phrase a certainement oublié, lors de la remise des écharpes d’élus, les accolades étaient de rigueur et les distanciation plus ou moins respectées. Ce qui était assez paradoxal puisque la première magistrate est tenue de montrer le bon exemple. On peut comprendre la joie des élus et du maire, mais en temps de crise sanitaire, il était essentiel, de garder ses distances et éviter les bises, les accolades.
Dans son discours l’élue communiste a donné pas mal de chiffres tout en précisant la volonté politique municipale d’améliorer l’apprentissage des enfants :
« Il y a les chiffres, mais il y a surtout à Vénissieux, l’esprit. Cet esprit, c’est une volonté politique enracinée, solide, pérenne, de toujours améliorer les conditions d’apprentissage des enfants vénissians, et les conditions d’enseignement des professeurs, maîtres d’école, et de tout le personnel de l’Education Nationale. »
Soit, mais alors on se demande pourquoi le niveau reste faible dans les quartiers dits sensibles. Alors souhaitons avec un peu de retard une belle rentrée et la bienvenue dans les écoles vénissianes.
Soyez le premier à commenter