Annexe collège Alain : les parents d’élèves encore en colère

La colère ne retombe pas du côté des parents d’élèves de l’annexe du collège Alain. Cela fait plusieurs mois qu’ils dénoncent l’insécurité aux abords de ce collège, et pourtant les autorités concernées ne semblent pas être à l’écoute de leur demande.

Située à proximité d’une station essence et du quartier des Marronniers, l’annexe du collège Alain a suscité de vive réaction de la part des parents d’élèves notamment les problématiques liés à la sécurité du fait de l’arrêt du bus C12 situé tout près. En 2019, les élus communiste, notamment Mme Burricand à l’époque, conseillère municipale à Vénissieux et conseillère métropolitaine, donnait raison aux parents de s’inquiéter de la sécurité aux abords de l’établissement. Pour ensuite nous dire, que même si les collèges ne sont pas de la compétence des municipalités, la mairie de Vénissieux va examiner ce qui peut se faire afin de faire ralentir les voitures et sécuriser la sortie des élèves en annonçant prévoir la présence de la police municipale. Depuis on se demande ce qui a été fait, puisque sans réponse positive des services concernées, les parents ont décidé de manifester devant le collège le mercredi 04 mai 2022.

Malgré la présence de la conseillère métropolitaine communiste à cette manifestation pour apporter son soutien aux parents d’élèves, et bien dans la pratique on a l’impression que cela n’avance pas car c’est depuis 2021, que les parents d’élèves demandent qu’Il faut plutôt mettre l’arrêt de bus face au collège, ce qui a été, à ce jour, refusé par le Sytral. Pour rappel,  c’est le jeudi 10 février 2021, qu’un collégien de 11 ans s’est fait renversé par le bus C12 devant l’arrêt Marroniers. Il a été pris en charge par les sapeurs pompiers et conduit à l’hôpital mère enfant.

Difficile de comprendre que depuis 3 ans rien n’est fait, et que les parents doivent de nouveau manifesté pour des questions de sécurité aux abords d’un collège. Mme Picard, en tant que vice-présidente à la Métropole ne pourrait-elle pas en discuter avec le président de la Métropole qui est aussi patron du Sytral. Faut-il encore un autre accident pour qu’une décision soit prise afin de garantir une totale sécurité des collégiens