Le stationnement version Ridfa69

Et oui, il a encore frappé et a décidé une fois de plus, d’écrire un billet d’humour pour nous conter une histoire imaginaire de stationnement. Il est vrai qu’un certain nombre de personnes ne sont pas satisfaites de la configuration actuelle de la place Léon Sublet et du mode de stationnement. Et notre Ridfa69, administrateur de la page FaceBook VénissieuxPoubelleLaVille, n’y va pas par quatre chemins. J’espère que les responsables politiques et autres ne tiendront pas rigueur de cette touche d’humour de notre humoriste local et prendront du plaisir à lire cette petite histoire 🙂 

Une histoire de stationnement par Ridfa69

De nombreuses voix, s’élèvent à Vénissieux, pour se plaindre du stationnement sur notre belle ville. Au nom de Staline, je me devais de réagir !!!!! Déjà en premier lieu, ce domaine, n’est pas de la compétence de la ville, la responsabilité certaine en incombe à tous les coups à Sarkozy. Zut après enquête, il semblerait que c’est une compétence de la ville, ou de la Métropole, on n’est sait plus rien 🙂 Souvent, il suffit de regarder le stationnement dans une ville, et particulièrement les centre-villes, pour avoir une idée assez nette de la gestion municipale. Des élections se sont jouées, quasiment exclusivement sur ce sujet, dans de grandes villes, comme Paris, Stockholm, Berlin, Londres. Toutes les grandes villes, les phares intellectuels, les prescripteurs de compétences, toutes les villes hormis bien sur celle-ci. N’en déplaise, aux moutons de Panurge, nous ne sommes pas faits du même bois. Les autres, recherchent, richesse, élévation, création, travail, sécurité, propreté, nous à contre-courant des pensées simplistes, et sans réflexions, nous dans notre « belle » ville une élection se joue sur autres choses Alors le stationnement, comme dirait MONTESQUIEU « on s’en torche le derch », bon je vous l’accorde, je doute que Montesquieu ait écrit ce genre de citation. Bon ça aurait pu gêner,  un maire ou une équipe d’adjoints vivant sur la commune, mais comme ce n’est pas le cas pour certains, on va se contenter de ce que pense une partie de la population de cette situation. Comme l’ouvrier travaillant à l’usine et rentrant dans son pavillon de banlieue, ils ne sont que de passage dans notre quotidien. Sinon, pour les habitants, les autochtones, les vaches à lait, comme nous appellent affectueusement nos amis, on ressent, comme un mal être lors de nos trajets quotidien dans notre cité.

J’aime bien les exemples, alors voilà une histoire tout à fait imaginaire qui pourrait se rapprocher de la réalité :

Mme Z, décide d’aller voir un dentiste au centre ville, et quel parcours car, après avoir contourné en galérant la place de ce centre ville, tout en priant dieu de ne pas croiser un 4X4 lui arrachant son rétro, ou un gamin sur un scooter volé faisant un rodéo, elle arrive, sur la rue Gambetta et son lot de voitures garées en double file, après s’être fait klaxonné, insulté et voire même menacé. Pleine d’espoir, et d’une certaine manière prise dans une folie collective, elle décide de se garer sur le parking qui se trouve derrière la police municipale, elle est sure d’elle, la coquine se disant qu’en zone bleue, une place l’attendrait. Que nenni Mme Z, tu es à Vénissieux (je te tutoie car ton histoire me ressemble) des voitures parfois, depuis plus d’un mois squatte les places. Comment ça ?  Des mois !!! Impossible une zone bleue c’est 1H30. Je préfère ne pas te mentir Mme Z, ça c’est pour les villes avec une population évoluée, un minimum instruit et non abandonnée par nos gouvernants depuis plusieurs générations. Ce parking-là, c’est le Far-West, ce n’est pas pour les âmes perdues, c’est pour les rebelles, les tendus, les nerveux. Sur ce parking y’a pas de règles, comme feu le communisme, c’est le royaume de la débrouille et la loi du plus fort. Des voitures garées en épis, à l’horizontale, à la verticale et tu es persuadé d’avoir croisé des scooters, coté trottoirs. Et oui ma jolie, maintenant faut prouver que tu en as !!!! Après avoir chercher une place, sans résultat, il te faut sortir du parking, avec les plus grandes chances de croiser une voiture en contresens. Mais toi t’es pas du genre à abandonner, comme dirais Momo de la tour 8 « houala !!! Toi tu les portes » Tu te croîs maligne, alors tu te dis je vais me garer vers la poste, l’erreur du débutant la boulette et boule de gommes. C’est bien pire, Faut maintenant que t’évite les voitures, en double sens, les piétons, les poussettes, les scooters, les vélos, et les chiens et chats abandonnés. Et pour un résultat catastrophique, toujours pas de place. Et oui, tu n’avais pas pensé, que les places sont squattées depuis belle lurettes, par les habitants des alentours, chassés par les constructions exponentielles, et par les certaines personnes n’habitant pas la ville « faut bien venir travailler ». Apres t’être fait de multiples fois insulté, klaxonné, éviter de multiples cibles en mouvement, tu reprends tes esprits et décide d’aller à Bron ou ailleurs. Mme Z c’est sans regret car si tu avais pu accoster, tu aurais constaté qu’il n’y a pas de dentiste au centre-ville de la troisième ville du Rhône. Ni de fleuriste, ni de pressing, ni de presse, ni de traiteur, ni de cinéma, ni de pédiatre, ni de vie commerçante en général. Par contre, si tu cherches une banque, un coiffeur pour hommes à 10 euros, ou un snack, on est là. Je tenais, au nom du parti communistes vénissian, à nous excuser de tous les désagréments occasionnés. Et comme écrivait fort à propos Nelson Mandela « t’avais pas qu’à avoir mal aux dents ». Bon je doute que Mandela a aussi dit ce genre de choses