C’est acté, Bosch France a confirmé avoir pris la décision de stopper les activités de production de composants pour les pompes diesel à Vénissieux. C’est une mauvaise nouvelle pour la centaine de salariés qui sont sur ce site et qui risquent de perdre leur emploi. Selon LyonMag « en début de semaine, la maire PCF de Vénissieux, Michèle Picard, avait écrit au préfet du Rhône Michel Delpuech et au ministre de l’Economie Emmanuel Macron pour les avertir de la situation sociale de Bosch ».
Heiko Carrie, président de Robert Bosch SAS, qui a convoqué un comité d’entreprise extraordinaire le jeudi 11 mars 2016, a bien confirmé l’arrêt prévu pour fin mars 2017, Malheureusement plusieurs salariés sont donc menacés sur ce site. Selon le site acteursdeleconomie un reclassement dans l’usine Bosch Rodez leur a été proposé.
Mais pourquoi cesser l’activité pour les pompes diesels, et bien selon un porte parole de la direction interrogé par acteursdeleconomie
- Nous avons tenu nos engagements qui étaient d’annoncer la décision un an à l’avance. Cette production est confrontée à des difficultés économiques et de surcapacité. De plus, il s’agit de produits en fin de vie
Au delà du reclassement proposé par la société Bosch, la CFDT a, quant à elle, évoqué des discussions avec la jeune société boostHeat ayant breveté une technologie de chaudière thermodynamique.
Le député de la 14ème circonscription du Rhône Yves Blein, alerté par les syndicats, s’est entretenu avec la direction de Bosch France et avec Simon-Pierre Eury, commissaire au redressement productif de la région et dans sa newsletter du vendredi, il confirme qu’un projet de conversion est à l’étude par la startup boostHEAT.
C’est une piste intéressante qui pourrait permettre à des salariés de pérenniser un emploi. Selon Marc Soubitez, une piste existe avec boostHEAT, une jeune pousse d’Alès, créée en 2011 et qui a breveté une technologie de chaudière thermodynamique innovante.
- « C’est un produit à haute valeur ajoutée. À Vénissieux, les équipes sont habituées à changer de métier… » (Source Acteursdeleconimie)
Une affaire à suivre, en espérant que ce projet aboutisse
imposer, imposer… vous n’avez que ce mot à la bouche. tant que l’on aura des gouvernants qui vivent au dessus de leur moyens, en appliquant des politique fiscale confiscatoire, il ne faut pas s’étonner…. lorsque l’on comprendra que les entreprise sont là pour gagner de l’argent et pas faire du social… on révisera peu être le système de ce pays.. on fonctionne encore aujourd’hui comme dans les années 70 ou 80. quand un grande partie de l’économie était locales.
aujourd’hui il faut réfléchir mondial…. et aucun gouvernement gauche droite extrême gauche ou droite, et aucuns des autre ne poura imposer quoique se soit à des entreprise privé…
tant que les charges, en France, seront aussi élevé que les salaires de certains de nos pays voisin européens, on pourra toujours courir….
cas concret : un ami avait un entreprise de maçonnerie, après avoir été arnaqué pas un de ces gros client, il fut en difficulté financière. il a préféré d’abords payer ses employés et ses fournisseurs pour essayer de redresser la barre.
Puis l’inspecteur de l’ursaff est arrivé comme une fleur et lui imposer de régler les arriérés de cotisations dans le mois. demande de report : refusée, demande échelonnement : refusée, l’inspecteur lui dit clairement » vous vous êtes mis tout seul dans cette situation, vous devez trouver une solution dans le mois » . la solution fut de fermer la boite et mettre 10 personnes dehors car il ne pouvait pas payer, et surtout il était dégoûter de l’attitude de l’inspecteur de l’ursaff.
merci l’administration…
Ce qui est scandaleux dans cette affaire c’est que Bosch a réalisé un chiffre d’affaire record en 2015 à plus de 70 milliards d’euros et que ses perspectives sur les prochaines années sont stables. Le groupe Bosch a largement les moyens de trouver une production en interne pour le site de Vénissieux. La France est son deuxième marché après l’Allemagne et ce groupe a une responsabilité social sur le territoire de Vénissieux. Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour imposer à Bosch qu’il maintienne de l’emploi à Vénissieux.
Et pour faire un parallèle avec la loi El-Khomri, les salariés de Bosch avaient déjà accepté (contraints) de baisser leur salaire horaire avec abandon de RTT et de flexibiliser les horaires de travail en échange du maintien de l’emploi. On voit le résultat aujourd’hui, Bosch veut que le dernier salarié éteigne la lumière en partant et laisse une perspective de chômage aux jeunes de Vénissieux qui sortent du lycée Marc Seguin en face.
Bosch doit investir sur le site!