Bosh, Sillia : la réponse de Marc Soubitez, CFDT

Selon Lotfi Benkhélifa (PS) :

Apparemment il n y a pas que les élus de l’opposition qui sont ostratisés par Expressions, les nouvelles de Vénissieux, la CFDT aussi !. Prenez le temps de lire messieurs dames c’est affligeant et surtout partager sans modération

Bon, on se dit bien que du fait de sa farouche opposition aux élus (es) de la majorité et au journal local, M. Benkhélifa ne prendrait pas position pour Expressions.

Mais M. Soubitez, syndicaliste CFDT pour l’usine Bosch et Sillia a pris sa plume afin de publier un communiqué à l’attention du rédacteur en chef du journal Expressions concernant l’article cité ci-dessus. Le syndicaliste s’étonne que le journal local n’ait pas fait le geste d’aller à la rencontre des représentants de la CFDT afin questionner le syndicat, qui selon le syndicaliste est un « acteur essentiel de ce dossier »

Le syndicaliste, qui s’était présenté aux élections municipales de 2014 avec Samia Hamdiken, remet en quelque sorte l’objectivité de l’article puisque selon M. Soubitez, uniquement des syndicalistes CGT ont été questionné en occultant le travail effectué par la CFDT.

Nous publions ce communiqué en sachant que Marc Soubitez a aussi été adressé en copies pour Infos aux différents Groupes du Conseil Municipal (hors Front National), à Monsieur le Député de la 14ème Circonscription, aux correspondants de la Presse locale et bien évidemment aux salariés de SILLIA et BOSCH.

Monsieur le Rédacteur en chef du Journal : « Expressions »… les nouvelles de Vénissieux

Monsieur…
Depuis plusieurs mois, vous vous faites l’écho dans votre journal de la longue agonie du site SILLIA (ex BOSCH) de Vénissieux. Rien de plus louable et de plus normale pour une parution se réclamant de l’évocation des différents sujets d’actualités sociaux, sportifs, artistiques… intervenant dans le périmètre de la Municipalité. A fortiori pour un site industriel qui était en 2014 l’usine la plus moderne et la plus performante de France dans l’assemblage de modules photovoltaïque de France ! Ce qui peut poser problème selon nous, c’est de le faire (pour le sujet qui nous concerne : SILLIA) sous la forme d’un journalisme engagé et militant ! Cette forme rédactionnelle est totalement respectable et dans certains endroits particulièrement courageuse et admirable ! Néanmoins, la pratiquer à Vénissieux dans une parution Municipale, sans que le lecteur en soit informé ou conscient, peut conduire à des explications de textes partisanes et plus graves, incomplètes ou inexactes, qui ne permettront pas aux citoyens d’avoir une vision réelle des faits qui lui sont décrits. Dans votre dernier article du juin « SILLIA à Vénissieux, c’est fini ! » et comme dans tous ceux qui l’ont précédé, il n’y a de place accordée que pour le seul syndicat CGT qui en réalité se trouve depuis de nombreux mois dans une situation d’inexistence totale ! Votre journal donne ainsi la parole et se réfère constamment à un secrétaire du CHSCT de la C.G.T totalement discrédité qui a disparu des écrans radars, qui n’assiste plus depuis longtemps à aucune assemblée du personnel et ne s’est rendu à aucune des nombreuses audiences du Tribunal de Commerce… De même vous faites référence à un secrétaire du C.E de la C.G.T qui a refusé d’assumer le mandat qui lui a été donné par le Comité d’Etablissement afin d’ester en Justice contre sa trésorière C.G.T coupable de détournements de fonds pour plusieurs dizaines de milliers d’€uros !!! Le plus grave pour les lecteurs de votre parution, c’est que vous occulter totalement le travail considérable de la seule C.F.D.T sur laquelle repose toutes les négociations, écoutes des salariés(es), explications, propositions et avancées depuis des mois et des mois ! Fort heureusement, certains de vos confrères plus observateurs de la réalité des faits, se font l’écho de cet engagement. Tout aussi grave pour une communication objective c’est de ne pas dire le moindre mot sur l’engagement de la C.F.D.T de SILLIA et de BOSCH afin de réindustrialiser le site de Vénissieux avec l’implantation d’un projet industriel ambitieux porteurs d’emplois au travers de la Société BoostHEAT. Cet engagement est en train de produire ses fruits tant pour les salariés de BOSCH et bientôt de SILLIA. Mercredi prochain, j’aurais l’opportunité de pouvoir porter à Stuttgart auprès de Monsieur DENNER, le patron de BOSCH cette demande de soutien à ce projet industriel. Mais ça, c’est une autre histoire qu’hélas nous ne pourrons pas retrouver dans vos prochaines éditions.

Nous nous tenons néanmoins à votre disposition pour vous faire part de nos initiatives, actions et perspectives. Salutations syndicales amicales

Pour les sections syndicales C.F.D.T de BOSCH et de SILLIA / Marc SOUBITEZ

2 Commentaires

  1. Ce cher Monsieur Soubitez oublie cependant très vite que la CFDT a signé en 2004 un accord « Avenir Vénissieux » avec la direction de Bosch afin que contre baisse de rémunération horaire (fin des 35h) et flexibilité la société s’engage à maintenir l’emploi sur site.

    Quel beau résultat aujourd’hui puisque cette politique a conduit à la fermeture total des productions Bosch à Vénissieux. Pire alors que Bosch réalise des milliards de bénéfices notamment grâce au marché français (la France est le 2e client de Bosch derrière l’Allemagne), elle se soustrait de ses responsabilités sociales en cédant quasiment gratuitement son usine déjà reconvertie de panneaux photovoltaïques qui deviendra Sillia dont l’acquéreur est un ancien de chez ….. Bosch naturellement. A chaque étape on perd des centaines d’emplois.

    A chaque trahison de la direction de Bosch qui voyait pourtant dans le même temps son chiffre d’affaire mondial exploser, la CFDT a accompagné les nouveaux choix de celle-ci tout en expliquant que c’était la bonne solution pour l’emploi. Le bilan est aujourd’hui très lourds puisque plus d’un milliers d’emplois (intérimaires compris) a disparu en 15 ans. Seuls les emplois de recherche et développement reste sur site puisque l’état subventionne avec les impôts de ceux qui ont encore une emploi le fameux Crédit Emploi Recherche qui fait que la France est devenu un véritable paradis fiscal de la recherche. Et ces recherches une fois aboutit débouchent sur des productions qui seront finalement réalisées à l’étranger.

    Et après on s’étonne que l’emploi en France va mal. Il faut refuser cette politique.

  2. Esperons que ce projet de reindustrialisation debouchera sur la reprise du personnel et même de la creation d emplois…cette suppression de ces fabrications de panneaux photovoltaiques à venissieux reste navrante!!

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