Depuis le 19 juin, les usagers de la ligne de tramway T4 à Vénissieux font face à des perturbations majeures dues aux travaux de la future ligne T10. Ces travaux ont entraîné la suspension de 17 des 29 arrêts du tramway et ceci jusqu’au 23 août, si les délais sont respectés. Pour palier à l’absence du tram, Keolis, l’exploitant du réseau TCL, à déployer des bus relais, mais ces mesures ont rapidement montré leurs limites, avec des bus souvent bondés et insuffisants pour répondre à la demande surtout aux heures de pointe.
Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux et vice-présidente à la Métropole, a donc décidé d’adresser une lettre à lettre à Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral. Ne pouvait elle pas le contacter directement étant donné qu’elle fait partie de la majorité écolo à la Métropole ?
On peut constater une réaction tardive de l’élue communiste et il est déplorable que ce ne soit que maintenant, après plusieurs semaines de perturbations et de plaintes de la part des usagers, que Michèle Picard décide d’intervenir auprès du président du Sytral
Alors que les problèmes de transport étaient évidents dès le début des travaux, la maire semble avoir attendu que la situation devienne critique avant de prendre sa feuille et son encrier. Cette lenteur à réagir a laissé de nombreux lycéens, travailleurs et autres usagers quotidiennement frustrés et en difficulté pour se déplacer. Les retards et les bus bondés étaient prévisibles, compte tenu de la capacité limitée des bus relais par rapport aux tramways.
En outre, malgré les efforts de Keolis pour augmenter la fréquence des bus et utiliser des bus articulés, ces mesures n’ont pas suffi à soulager les problèmes. L’insistance de Michèle Picard pour une augmentation du nombre de bus relais arrive tardivement, et son appel à reconsidérer le dimensionnement de la flotte aurait dû être fait dès le début des travaux.
La gestion d’une telle situation aurait du être anticiper, et prendre les devants pour garantir un service de transport adéquat. Sa réaction tardive a non seulement exacerbé une situation déjà tendue, mais elle a également mis en lumière une gestion municipale qui semble réactive plutôt que proactive.
Une anticipation et une action plus rapide de sa part auraient pu minimiser les désagréments pour les usagers et garantir un service de transport plus fluide et efficace dès le début des perturbations.
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