Le mois de mai 2024 apporte avec lui plusieurs changements significatifs touchant aux finances des ménages français. Entre une hausse du prix repère du gaz, des ajustements dans le domaine de la santé, et des conditions assouplies pour certaines aides, voici un tour d’horizon des évolutions à prendre en compte.
Hausse du prix repère du gaz
Pour les consommateurs utilisant le gaz pour divers usages tels que l’eau chaude, la cuisson et le chauffage, une augmentation du prix repère moyen TTC est observée, passant de 109,71 €/MWh à 111,19 €/MWh, soit une hausse de 1,4%. Cette augmentation est justifiée par une légère reprise des prix de marché du gaz naturel après une période de baisse depuis la fin de l’année 2023. Cette évolution pourrait se traduire par une augmentation des factures pour les ménages utilisant cette source d’énergie.
Participation forfaitaire en matière de santé
À partir du 15 mai, une nouvelle participation forfaitaire de 2 euros sera instaurée pour chaque consultation médicale, analyse biologique ou examen de radiologie. Cette mesure, annoncée dans la décision du 21 mars 2024, vise à optimiser les dépenses de santé. Il est à noter que des plafonds sont fixés à 50 euros par an et par personne, ainsi qu’à 4 euros par jour et par médecin. Les mineurs, les femmes bénéficiant de l’assurance maternité, et les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire sont exemptés de cette participation.
Conditions assouplies pour MaPrimeRénov’
Les propriétaires envisageant des travaux de rénovation énergétique peuvent se réjouir de l’assouplissement des conditions pour obtenir MaPrimeRénov’. À partir du 15 mai jusqu’au 1er janvier 2025, il ne sera plus nécessaire de fournir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) pour accéder aux aides du parcours par geste. De plus, les propriétaires de logements classés F ou G pourront bénéficier de MaPrimeRénov’ en ne réalisant qu’un seul geste de rénovation. Cette mesure vise à encourager les travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique des habitations.
Utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF)
À partir du 1er mai 2024, les particuliers désirant financer une formation avec leur Compte Personnel de Formation (CPF) devront s’acquitter d’un reste à charge de 100 euros. Cette mesure, annoncée dans le cadre d’une réduction budgétaire et d’une volonté de limiter les abus, vise à responsabiliser les utilisateurs du CPF et à optimiser les dépenses publiques dans le domaine de la formation professionnelle. Certaines personnes seront exonérées de cette nouvelle mesure, comme les personnes au chômage. Une concertation avec les partenaires sociaux doit encore être menée par l’exécutif pour faire valider cette proposition de montant de reste à charge et élargir ou non les causes d’exclusion. Un décret validant ces annonces sera ensuite publié.
Autres changements à noter
En dehors de ces principales évolutions, plusieurs autres dates importantes sont à retenir en mai. Notamment, la date limite de déclaration des revenus pour certains départements, la clôture des demandes de bourses pour les étudiants, et des ajustements concernant l’exonération d’impôt sur les Plans d’Épargne en Actions-PME (PEA-PME).
En somme, ces changements reflètent les ajustements continus dans le paysage financier et réglementaire français, impactant directement les ménages et les entreprises. Il est crucial pour chacun de rester informé et de prendre les mesures nécessaires pour s’adapter à ces nouvelles conditions.
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