Sytral Mobilités a franchi une étape décisive dans la transformation des transports en commun lyonnais lors de sa réunion du conseil d’administration ce jeudi après-midi. Cette réunion marque un tournant majeur qui verra RATP Dev devenir l’exploitant des métros lyonnais à partir du 1er janvier 2025. Malgré cette transition significative, les dirigeants assurent que cela n’aura aucune incidence sur les usagers.
🚇🚍 Une nouvelle ère s’ouvre pour les transports en commun lyonnais
Présentation officielle des deux opérateurs qui gèreront le réseau @TCL_SYTRAL à partir de janvier 2025 : tous mobilisés au service des usagers 💪
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— SYTRAL Mobilités (@SYTRALmobilites) March 28, 2024
L’allotissement du réseau TCL en deux lots a été voté, attribuant à RATP Dev l’exploitation des tramways, métros, funiculaires et le Rhônexpress jusqu’en 2034. De son côté, Keolis continuera de gérer les bus et trolleybus jusqu’en 2030.
Cette réorganisation représente des sommes considérables, avec un budget de 1,6 milliard d’euros sur six ans pour le lot bus et trolleybus, et plus de 2 milliards d’euros sur dix ans pour le lot mode lourd. Les dirigeants estiment que cette transition pourrait permettre des économies annuelles entre 25 et 30 millions d’euros par an.
Les deux opérateurs retenus, Keolis et RATP Dev, ont désormais la responsabilité de garantir la qualité et la fiabilité du service offert aux usagers. Des objectifs stricts ont été fixés, notamment en termes de disponibilité du réseau et d’augmentation de la fréquentation. Des bonus/malus significatifs sont prévus pour encourager les performances, avec des montants atteignant 7 millions d’euros pour le mode lourd et 12 millions d’euros pour le mode léger.
Selon Sytral Mobilités, pour les usagers, ce changement d’exploitant ne devraient pas ressentir de différence. Les services resteront unifiés, et les opérateurs ont neuf mois pour assurer une transition fluide, notamment en ce qui concerne les interfaces entre leurs services.
En parallèle, des garanties sociales ont été mises en place pour les employés du réseau TCL. Aucune remise en question de leurs conditions sociales ne sera tolérée, et tout manquement pourra entraîner la résiliation du contrat. Un socle social inédit a été élaboré pour préserver les droits des salariés, une première en France.
Cette évolution vers un réseau TCL alloti vise à renforcer la qualité de service, à garantir un service unifié aux voyageurs et à positionner Sytral Mobilités en tant que régulateur pour optimiser la performance. Au cœur de cette transition se trouve la volonté de maintenir un service de qualité tout en assurant la pérennité et l’équilibre des transports en commun à Lyon. Reste à savoir si les promesses seront tenues. En tout cas, les usagers TCL restent mitigés, et certains élus du Sytral se sont abstenues lors de ce vote, notamment les communistes Raphaël Debû, Marie-Christine Burriquand
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